À Pont-Rouge: bientôt des médecins à la mairie

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Par Denise Paquin
À Pont-Rouge: bientôt des médecins à la mairie

L’une des priorités du conseil municipal est en voie d’être réalisée, ont annoncé les conseillers responsables du dossier santé Guylaine Charest et Michel Brière, lors d’une rencontre avec le Courrier le 5 mai.

«Les gens réclament des services depuis longtemps», a rappelé Mme Charest. En avril, ils ont déposé une pétition de 1000 signatures, dont le député Michel Matte a remis copie au ministre de la Santé Gaétan Barrette.

L’urgence de la situation a monté d’un cran avec le départ prochain à la retraite du Dr François Drolet, un des quatre médecins en poste à Pont-Rouge. Plus de 1000 patients se retrouveront orphelins, dont 600 qui nécessitent des services assidus.

Pont-Rouge comptera sur trois médecins, comme il y a 30 ans, alors que sa population est passée de 2000 à 9000.

«On a approché des médecins et on a eu une belle réponse», assure Guylaine Charest. Au moins un médecin est intéressé à entrer en poste dès l’automne. D’autres se grefferont graduellement à la nouvelle clinique. Le Dr Gilles Hamel, directeur des services professionnels et hospitaliers au CIUSS, soutient la Ville dans sa recherche.

L’objectif est aussi de rendre Pont-Rouge attrayante en offrant aux médecins des locaux, explique le directeur général Pierre Gignac.  «L’hôtel de ville est déjà prêt pour ça. Ce qui a été investi par les gens va leur servir à eux», affirme M. Gignac en parlant du 1,6 M$ investi dans l’ancienne caisse populaire en 2013. Un organisme sans but lucratif sera créé pour gérer la nouvelle clinique et libérer les médecins des tâches administratives.

M. Gignac et les conseillers lancent un appel à d’autres professionnels de la santé afin que la clinique offre une variété de services.

Couvent des soeurs

Et où se retrouveront les fonctionnaires municipaux? Au couvent des Soeurs de la Charité de Saint-Louis.

Le conseil veut des subventions afin de financer l’achat et les travaux de transformation du couvent qu’elle voyait d’abord en centre communautaire.

Dans une résolution adoptée le 4 mai, le conseil municipal demande au député Michel Matte d’intervenir auprès du gouvernement pour qu’il facilite le réaménagement du couvent. C’est à cette condition que la clinique, «un projet positif et essentiel pour la population», pourra ouvrir ses portes.

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