Scénario de fusion entre les CS de Portneuf et des Découvreurs

Scénario de fusion entre les CS de Portneuf et des Découvreurs

Les Commissions scolaires de Portneuf, des Découvreurs et de la Capitale ont présenté une contreproposition au ministre de l’Éducation Yves Bolduc pour conserver trois commissions scolaires dans la région de Québec au lieu de deux comme cela est prévu dans son plan initial. Le ministre veut les regrouper en une seule et fusionner la CS des Premières-Seigneuries avec Charlevoix.

L’entente signée le 8 décembre suggère plutôt de fusionner les CS de Portneuf et des Découvreurs, de conserver la CS de la Capitale dans son intégralité et de créer la troisième avec le regroupement des CS des Premières Seigneuries et de Charlevoix. Les signataires font valoir que les trois territoires proposés auraient assez d’élèves pour assurer leur équilibre financier à long terme tout en restant à dimension humaine. Les changements proposés par le ministre Bolduc auraient des impacts sur le personnel et la réussite des élèves, soutiennent les signataires.

Division

Cette entente est le résultat de deux semaines de démarches intensives, souligne le président de la CS de Portneuf, David Montminy. Les trois signataires étaient du même avis depuis le début, dit-il. La Commission scolaire des Premières-Seigneuries n’adhère pas à cette proposition et appuie plutôt le plan du ministre Bolduc, rapporte Le Soleil. La Commission scolaire de Charlevoix réclame quant à elle un statut particulier qu’elle entend défendre bec et ongles.

«On n’a pas le choix de fusionner. Mieux vaut négocier que de se le faire enfoncer dans la gorge, dit le président Montminy. On est voisin, on a des affinités». Selon lui, la CS des Découvreurs a des petites écoles et démontre une sensibilité particulière pour le milieu rural.

Les dirigeants des trois commissions scolaires rencontrent les députés de la région jeudi après-midi pour les sensibiliser. M. Montminy espère que le ministre tiendra compte de la proposition. «On souhaite ne pas avoir travaillé pour rien», dit-il, rappelant que les trois commissions scolaires représentent la majorité des élèves, des parents et des citoyens de la Capitale-Nationale.

 

 

 

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