L’abolition des commissions scolaires n’est pas la solution

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Par Denise Paquin
L’abolition des commissions scolaires n’est pas la solution

Invité à réagir aux commentaires du ministre de l’Éducation Yves Bolduc qui déclarait, en regard de la piètre participation des Québécois aux élections scolaires, que «le statu quo n’est plus possible», M. Montminy affirme qu’il faut analyser les options.

Le nouveau président affirme que la participation de 8,1% aux élections scolaires dans Portneuf (voir autre texte) envoie un message. «Il faut être à l’écoute des gens», affirme-t-il. «Je ne pense pas que c’est le temps de modifier des choses. Je ne suis pas certain que l’abolition pure et simple [des commissions scolaires] c’est la solution», ajoute M. Montminy. Il avance cependant qu’une fusion avec une autre commission scolaire serait une option «plus plausible».

«Il ne faut pas rêver en couleur d’une baisse de taxe, mais il faut conserver un niveau de stabilité par des économies d’échelles», propose l’homme d’affaires de Pont-Rouge qui précise qu’une commission scolaire «on ne gère pas ça comme une “business”».

Les compressions de 2,6 M$ du gouvernement libéral ont déjà entraîné une réduction des services aux élèves et un déficit de 700 000$ dans le budget de 69,2 M$ de l’année 2014-2015 adopté le 27 août.

David Montminy se réjouit que presque la moitié des membres du nouveau conseil des commissaires ont des enfants: «Ça nous rapproche de la population.». Lui-même en a un à l’école primaire à Pont-Rouge et un à l’école secondaire à Saint-Raymond. Il souhaite accroître l’esprit d’appartenance des élèves à leur école en faisant «sortir le meilleur» d’eux-mêmes lors de compétitions interrégionales.

Élu sans opposition le 26 septembre, David Montminy et le nouveau conseil des commissaires seront assermentés le 11 novembre. M. Montminy présidera sa première assemblée ordinaire le 26 novembre.

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