Fini – ou presque – les élections partielles

Par cpierredrolet
Fini – ou presque – les élections partielles

Toutes sortes de raisons ont été invoquées par les démissionnaires pour en arriver là: problèmes de santé, affaires familiales, réorientation de carrière, blessure à «L’EGO», etc. Le gouvernement parle d’exclure la santé et la famille: qui va trancher?

Il y aurait plusieurs solutions à ce manquement à l’éthique de la part des députés décrocheurs. Deux pourraient être mises en pratique immédiatement si les gouvernements avaient le courage et s’en donnaient la peine. Premièrement: éliminer la compensation de 150 000$ rattachée à ces départs plus ou moins prévus. Depuis le temps qu’on en parle, il serait temps d’agir. Deuxièmement, adopter une loi qui obligerait le gouvernement à «nommer» automatiquement comme député remplaçant celui qui s’est classé deuxième au scrutin, peu importe le parti.

Ainsi on sauverait l’argent des contribuables. Il y a un demi-million qui s’en vient au Lac-Saint-Jean et ça ferait réfléchir les démissionnaires et le gouvernement.

Quand un député se fait réélire pour la deuxième ou troisième fois, il sait à quoi s’attendre. À part la santé, il n’y a plus de raisons qui tiennent. Et en parlant de santé, qui jugerait du sérieux de cette raison? On n’aura pas toujours un gouvernement médical comme c’est le cas actuellement…

 

Charles Paquet

Cap-Santé

 

 

Partager cet article