L’Été noir, deuxième oeuvre de Sophie Corinne Benoit

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Par Gaétan Genois
<i>L’Été noir</i>, deuxième oeuvre de Sophie Corinne Benoit
La page d'ouverture du roman L'Été noir. (Photo : roductions du QG)

Une passion à la fois pour l’histoire et l’écriture. Quelle meilleure formule aurait pu mener Sophie Corinne Benoit à l’écriture de romans à caractère historique. L’autrice pontrougeoise lancera sa deuxième oeuvre le 12 novembre à la Librairie Donnacona.

Ce deuxième roman est en fait le premier d’une trilogie sur fond d’immigration irlandaise au milieu du 19e siècle. Le titre L’Été noir fait référence à un événement historique réel. À l’été 1947, les immigrés irlandais, qui arrivaient d’Irlande sur des bateaux infestés par le typhus, n’avaient plus de place à Grosse Île, de sorte qu’ils ont envahi Montréal.

En plus des Irlandais, on a estimé à un millier le nombre de Montréalais victimes de l’épidémie.

« J’ai pris cette atmosphère historique déjà lourde et j’ai inventé des intrigues », explique l’autrice. La ligne directrice des trois romans est l’idée d’un agent double irlandais arrivé à Montréal en plein été noir. Débuts de la police (volontaire et armée de matraques), grogne des patriotes, abolition récente de l’esclavage sont au nombre des épisodes historique relatés.

Deux autres tomes

Le deuxième tome est déjà écrit et sortira en mars, alors que le dernier volet de la trilogie paraîtra en septembre.

Bien qu’elle n’aie pas de formation académique en histoire, Sophie Corinne Benoit a mené des recherches pour bien documenter sa trilogie. Elle est passée à travers les trois tomes de l’Histoire du Québec, de Jacques Lacoursière, et a lu à propos de l’immigration irlandaise, notamment sur Internet.

Le chagrin acadien

Le chagrin acadien, premier roman de Sophie Corinne Benoit, se basait lui aussi sur une période historique bien réelle, soit le Grand dérangement, alors que les Acadiens étaient systématiquement déportés de leur pays.

Encore une fois, les passages plus romancés s’intègrent à la trame de l’histoire. 

« C’était du point de vue des résistants et non des personnes déportées, précise Mme Benoit. Les faits historiques qui se déroulent influencent évidemment mes personnages. »

Éducatrice

Passionnée d’écriture, oui. Mais Sophie Corinne Benoit ne rêve pas d’en faire un métier. Pour elle, l’écriture restera un passe-temps. Elle travaille auprès de la petite enfance depuis une dizaine d’années, à titre d’éducatrice.

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