C’est une oeuvre de longue haleine qui a vu le jour tout récemment dans Portneuf. Le lancement du livre de 150 pages, Les Écureuils, chroniques d’un village, une oeuvre de Jean-Guy Brière publiée à titre posthume, a eu lieu, le 18 juin, au Relais de la Pointe-aux-Écureuils.
Retraité de l’enseignement depuis 2004, Jean-Guy Brière fait alors de l’écriture sa passion. Déjà dans le cadre du 250e anniversaire du village de Les Écureuils, en 1992, on a demandé à Jean-Guy Brière d’écrire une oeuvre commémorative.
Tous se souviennent que ce qui est aujourd’hui un quartier de la ville de Donnacona était autrefois un village.
À partir de documents d’époque, il retrace dans le premier des trois chapitres, les débuts de la Seigneurie de Bélair, l’établissement du village et de la paroisse, jusqu’au développement de la ville de Donnacona avec l’industrie des pâtes et papiers.
Le Seigneur Toupin-Dussault habitait Québec, mais n’est jamais venu visiter sa seigneurie. C’est plutôt son fils, Jean-Baptise Toupin-Dussault qui est venu s’y établir. C’est d’ailleurs pour cette raison que le village est placé sous le patronage de Saint-Jean-Baptiste. C’est en 1742 que la paroisse voit le jour avec la construction de la première église.
Projet de retraite
Le nouveau retraité qu’était Jean-Guy Brière prend donc en charge de fouiller les livres de comptes de la paroisse. Avec l’avènement récent de la photographie numérique, il devenait possible de photographier les documents sans avoir à utiliser la lumière artificielle, qui pouvait les endommager.
Fort de cette nouvelle technologie, il pouvait travailler confortablement de chez lui, avec beaucoup moins de risque d’erreurs. De 2004 à 2015, il fait avancer son sujet.
Ouvrage à achever
À son décès, le livre n’était pas achevé. C’est son conjoint de toujours, Jean-Claude Fillion, qui se donnera comme mission de terminer et publier les Chroniques d’un village.
Divisé en trois chapitres, le livre relate d’abord les débuts, depuis l’époque du Seigneur de Bélair. Le deuxième chapitre fait la description des oeuvres que contenait l’église à cette époque. L’exposé s’arrête sur les tableaux, pièces d’orfèvrerie, sculptures, et ameublement intérieur dont l’autel du sculpteur Jean Valin. Le chapitre final est une présentation de photos anciennes du village de Les Écureuils qu’il a été possible de retrouver.
Un livre plus visuel
« Le livre n’était pas fini, indique Jean-Claude Fillion. J’ai essayé de respecter les goûts en le rendant plus visuel. »
En plus de contenir beaucoup d’information, l’ouvrage est agrémenté de 140 photographies.
« Je me suis dit, les gens qui vont acquérir ce livre-là n’ont pas nécessairement de formation en histoire. J’ai essayé de le rendre un peu ludique et facile. Le côté visuel accroche toujours les lecteurs », ajoute M. Fillion.
Il est possible de se procurer un exemplaire de Les Écureuils, chroniques d’un village, de Jean-Guy Brière, au coût de 35 $ en écrivant au courriel briefil@videotron.ca .