La Maison des aînés, projet de 40 M$ en chantier à Pont-Rouge

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Par Denise Paquin
La Maison des aînés, projet de 40 M$ en chantier à Pont-Rouge
Michel Delamarre, PDG du CIUSSS de la Capitale-Nationale, le député Vincent Caron, le nouveau maire de Pont-Rouge Mario Dupont et Adriana Multescu, de la Société québécoise des infrastructures, qui gère le projet, se préparent à la pelletée de terre symbolique. Photo – Denise Paquin

Ni la neige, ni le froid, ni même la boue n’aurait pu retarder davantage la levée de terre marquant le début de la construction de la Maison des aînés, aujourd’hui, sur la rue Dupont, à Pont-Rouge. Déjà repoussé de trois mois, le projet de 40,7 M$ accueillera ses 48 résidants au printemps 2023 plutôt qu’à l’automne 2022.  

« Ce qui me réjouit c’est de savoir que dans quelques mois on va voir naître de terre cette Maison des aînés qu’on attend avec impatience», a déclaré le député Vincent Caron qui était accompagné du PDG du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Michel Delamarre. La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, ne pouvait être présente pour cause de maladie.

C’est une raison de coût – le résultat du premier appel d’offres étant trop élevé – qui est à l’origine du retard, a rappelé le député Caron. Les Constructions Pierre Blouin, de Québec, réaliseront le chantier pour 29,4 $, mais le coût global de la Maison des aînés est de 40,7 M$, a précisé Adriana Multescu, de la Société québécoise des infrastructures, gestionnaire du projet. Ce coût englobe tous les frais, incluant le terrain, les plans et devis, etc.

La Maison des aînés et alternative offrira 48 places réparties dans quatre unités, soit 36 chambres pour aînés et 12 chambres pour des adultes ayant des besoins spécifiques. « On parle souvent de ces adultes qui, avec un aléa de la vie, se retrouvent parfois avec un handicap. Avant ça, la seule option pour eux était de leur dire on va vous octroyer une place dans un CHSLD. Eh! bien, ici on va pouvoir leur offrir un environnement qui soit plus à même de correspondre à leur réalité, réalité d’âge parce que lorsqu’on a 40 ans et qu’on souffre d’un handicap, de se retrouver avec quelqu’un de 80 ans et plus, on comprend que la vie n’est pas des plus agréables », a expliqué le député Vincent Caron.

Le député affirme que le projet constituera « un véritable gain en matière de qualité de vie » avec ses espaces à dimension humaine et climatisés. « Souvent j’ai des appels durant l’été. On me rappelle toute l’importance d’accorder des espaces climatisés à nos aînés. Il faut être capable de répondre à ces besoins-là lorsque nécessaire », a-t-il dit.

Des espaces extérieurs seront aussi aménagés. La Maison s’insèrera dans le cœur de la municipalité, ce qui permettra aux résidants «  de se sentir chez eux ».

En plus de représenter « une très grande valeur ajoutée pour la population de la région de Portneuf », le PDG du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Michel Delamarre, affirme que la Maison favorisera l’organisation du travail. «  Dans le contexte de la main-d’œuvre actuellement, c’est certainement une belle forme d’attraction et de rétention pour notre personnel », a déclaré M. Delamarre ajoutant que 90 personnes seront embauchées.

Pour les gens de Portneuf

Le nombre de places de la Maison des aînés a été prévu en fonction des plus récentes données sur les listes d’attente en hébergement et les projections pour la MRC de Portneuf. Le PDG du CIUSSS a déclaré que la Maison n’est pas réservée à Pont-Rouge, mais destinée à la population de Portneuf. La sélection des résidants sera effectuée selon les règles habituelles d’admission dans le réseau d’hébergement public.

La Maison des aînés s’élèvera sur le terrain de l’ancienne quincaillerie Ferland, rue Dupont, au cœur de la ville de Pont-Rouge.
Photo – Denise Paquin

 

 

 

 

 

 

 

 

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