La SADC de Portneuf a versé plus de 1,1 M$ à 57 entreprises pour les aider à traverser la pandémie.
La SADC a accordé 34 prêts à des entreprises de la région avec l’argent du Fonds d’aide et de relance régional (FARR) du gouvernement fédéral et 23 autres entreprises ont profité de subventions variant de 4000$ à 8000$ pour des besoins d’aide technique. Selon le directeur général de la SADC, Guy Beaulieu, ce sont en grande majorité des entreprises de la MRC de Portneuf qui n’étaient pas des clients habituels.
Selon M. Beaulieu, 23 entreprises de la MRC de Portneuf ont obtenu un prêt, neuf de la MRC de la Jacques-Cartier et deux de Saint-Augustin-de-Desmaures. Sur les 23 entreprises qui ont touché un montant non remboursable, 19 provenaient d’un peu partout dans la MRC de Portneuf, deux de Sainte-Catherine-de-la-Jacques et une de Saint-Augustin-de-Desmaures. L’autre était situé à Stoneham-et-Tewkesbury.
Le gouvernement fédéral a accordé un peu plus de 1 M$ à la SADC de Portneuf en juin dernier pour aider les petites entreprises en région touchées par la pandémie qui n’avaient pas accès aux autres mesures gouvernementales. La SADC de Portneuf avait reçu 941 000$ pour des prêts et 91 000$ qu’elle a versé sous forme de subventions. Elle a versé environ 60 000$ de plus que l’enveloppe initiale qui lui a été accordée en récupérant des montants qui n’avaient pas été dépensés dans d’autres régions. Selon la SADC, cette aide est capitale pour Portneuf et la demande a été forte. Selon le directeur général, l’argent a été accordé en un mois.
«Les petites entreprises sont le moteur de notre économie locale et nous voulons leur offrir le plus de soutien possible pour les aider à traverser la pandémie», a commenté le président de la SADC, Maurice Marcotte, dans un communiqué.
Plusieurs entrepreneurs comme Mily Ouellet, copropriétaire de l’Hôtel Roquemont à Saint-Raymond, a reçu l’appui financier de la SADC. Le prêt a permis entre autres aux propriétaires d’offrir de la formation aux cadres sur les nouvelles réalités d’hôtelier et de restaurateur et d’instaurer des procédures de fonctionnement. «On a eu la chance de vivre un été exceptionnel et la clientèle était au rendez-vous», dit-elle. Les propriétaires ont acquis un terrain derrière le Roquemont et travaillent sur un plan de développement sur cinq ans.
Selon M. Beaulieu, la SADC a aussi reçu des demandes pour ses prêts réguliers, mais moins qu’en temps normal. «Ce n’est pas encore facile», dit-il. Selon lui, la SADC de Portneuf a été une des premières à proposer un moratoire de six mois sur le remboursement du capital et des intérêts de ses prêts à ses clients. Plusieurs entrepreneurs ont préféré payer malgré le moratoire, dit-il. «On est très flexible et très accommodant pour le client», a souligné le directeur général. La période de grâce se terminait à la fin du mois de septembre.