Un enfant s’est blessé en tombant de son vélo. Une personne âgée ressent un malaise en faisant sa marche quotidienne. Tous les deux pourront dorénavant trouver de l’aide dans un foyer refuge de Parents-Secours.
Après une absence de 22 ans, le logo rouge et blanc de Parents-Secours, qui montre un garçon tenir la main d’une femme, s’affiche à la fenêtre des premiers foyers refuges de la région. Toutes les municipalités auront bientôt au moins un foyer refuge où une personne pourra trouver de l’aide en cas de danger.
C’est une publicité de Parents-Secours à la télévision qui a ramené dans l’actualité cet organisme bien connu dans les années 1980-90.
Il n’en fallait pas plus pour susciter une demande dans la région et susciter la création de Portneuf Parents-Secours. «Avec tout ce qui se passe, comme des enlèvements, les gens, les parents sont de plus en plus inquiets», affirme sa présidente Sophie Delaunais.
Cette mère de trois enfants de Pont-Rouge a donc levé la main afin de jeter les bases d’un comité. De fil en aiguille, des gens ont répondu à son appel. Depuis, une quarantaine de personnes se sont montrées intéressées à ouvrir leur foyer.
Déjà Pont-Rouge, Deschambault-Grondines, Neuville, Donnacona et Saint-Casimir ont le leur. C’est une question de jours pour que le réseau soit complété.
«Un foyer refuge peut être une aide si on se sent suivi, si on est tombé de son vélo, si on est perdu ou si on a manqué son autobus. C’est pour une personne qui se sent en danger, inquiète», explique la présidente Sophie Delaunais.
Chaque foyer potentiel fait l’objet d’une visite du comité de Portneuf Parent-Secours. Les antécédents judiciaires de ses occupants sont aussi vérifiés étant donné qu’ils seront appelés à prêter secours à des enfants, signale Sophie Delaunais. «Nous projetons d’aller visiter les écoles pour en parler aux enfants», ajoute-t-elle.
Il est possible d’obtenir plus d’information en visitant la page Facebook du comité ou en contactant Mme Delaunais à portneuf@parentssecours.ca.
Origine
Parents-Secours a été fondé au Québec en 1976 à la suite de la disparition d’un jeune garçon. Afin de diminuer ce genre d’événements dramatiques, des citoyens ont recherché des programmes de prévention et ont arrêté leur choix sur celui créé en 1968 par un groupe de femmes de London, en Ontario.