Pont-Rouge investit 1,2 M$ pour agrandir son garage

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Par Denise Paquin
Pont-Rouge investit 1,2 M$ pour agrandir son garage

La Ville de Pont-Rouge ne misera que sur elle-même et ses contribuables pour agrandir, au coût de 1,2 M$, son garage. Québec a «manqué de sous» pour subventionner le projet municipal. Fait rare dans les dernières semaines, c’est sans député sortant ni subvention que le maire de Pont-Rouge Ghislain Langlais a annoncé l’agrandissement du garage municipal en début d’après-midi. M. Langlais et le conseiller Martin Goizoux, responsable de l’ingénierie, n’ont pas caché avoir vu passer les subventions allouées aux villes voisines. «Des projets similaires au nôtre ont été subventionnés. La réponse qu’on est refusés a été justifiée par un manque de sous. Ici, c’est le régime sec!» a lancé M. Goizoux. M. Langlais a ajouté que le ministère des Affaires municipales avait félicité la Ville pour son «contrôle serré» du projet. Le mois dernier, Québec a alloué 2,1 M$ à Saint-Raymond pour la reconstruction de son garage, un projet de 3,7 M$. Prévoyant le coup, le député Michel Matte avait invoqué qu’il était prioritaire, car l’édifice actuel est situé en zone inondable. Cap-Santé a reçu la semaine dernière un chèque de 3,5 M$ pour son projet d’hôtel de ville, incluant la construction d’un garage municipal. Pont-Rouge a dû retarder son projet d’un an en raison d’un premier appel d’offres où les soumissions sont sorties plus élevées que le budget prévu, a indiqué Martin Goizioux. Le projet actuel de 1 230 232$ était prévu au budget 2018. Il sera financé à 75% par règlement d’emprunt et à 25% en puisant dans le surplus de la Ville. Construction Côté et fils, de Saint-Raymond, finalise les plans pour lancer le chantier dans les prochaines semaines et livrer l’édifice modernisé en décembre. Le garage sis au 69, boulevard Notre-Dame sera agrandi du côté sud avec l’ajout de deux portes. Les aires de repos et les sanitaires seront modernisées et l’ensemble du bâtiment mis aux normes afin de rendre l’édifice construit en 1963 sécuritaire pour la douzaine de cols bleus qui y travaillent et pour «faire gagner du temps sur nos opérations», a indiqué le directeur général Pierre Gignac. Il a ajouté que Pont-Rouge avait mis d’abord l’accent sur les projets réclamés par la population, comme la clinique de santé, repoussant le projet de garage. Mais le développement de la ville et les exigences d’entretien faisaient en sorte qu’«on ne pouvait plus se permettre d’attendre».

Le maire de Pont-Rouge Ghislain Langlais, entouré de plusieurs conseillers municipaux, du directeur général Pierre Gignac et de cols bleus. Photo – Denise Paquin
           

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