Le ministère de la Famille accorde 540 000$ pour un projet-pilote pour améliorer les interventions auprès des enfants ayant des difficultés de langage et de comportement dans les quatre CPE de Portneuf.
Le lancement du projet-pilote de trois ans qui se déroulera dans la MRC et la ville de Trois-Rivières a eu lieu à Cap-Santé le 15 août.
Selon la directrice générale du Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance, Francine Lessard, le personnel des CPE et les responsables de services de garde en milieu familial sont en contact avec les enfants jusqu’à 50 heures par semaine. Le projet-pilote permettra de leur offrir des outils et de la formation pour intervenir auprès des enfants ayant des besoins particuliers qui ne sont pas déjà pris en charge par les professionnels de la santé.
Portneuf et Trois-Rivières ont été choisies pour une question d’efficacité parce qu’elles sont situées à proximité du bureau du CQSEPE à Québec. Mme Lessard explique que Trois-Rivières a été préférée à Québec parce que c’est une ville universitaire qui a moins de CPE (17) et elle connaît bien Portneuf puisqu’elle a été directrice du CPE Le Kangourou.
Un comité d’experts se penchera sur ce qui existe pour créer du matériel. Selon la chargée de projet, Geneviève Langlois, les CPE nourriront le projet en faisant connaître leur réalité. Un sondage sera mené pour dresser un portrait global de la situation. Les travaux commenceront le 10 septembre. Selon Mme Lessard, l’expérience pourra ensuite être étendue à l’ensemble des CPE du Québec.
C’est une bouffée d’air frais pour les responsables de services de garde, dit le député Michel Matte, convaincu que le projet répondra aux besoins des éducatrices. Il avait annoncé une subvention de 25 000$ en avril pour détecter des retards de langage et de motricité des enfants de quatre ans dans les services de garde en milieu familial de la région.
