Candidate à Pont-Rouge, Lise Lachance veut un retour du bon sens

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Par Denise Paquin
Candidate à Pont-Rouge, Lise Lachance veut un retour du bon sens

Lise Lachance se présente comme la candidate du bon sens à la mairie de Pont-Rouge. Mme Lachance brigue pour la deuxième fois un poste aux élections à Pont-Rouge. Après avoir lorgné le siège 6, elle a choisi la mairie, car elle veut «remettre les affaires du bon bord». Spectatrice aussi assidue qu’active au conseil depuis le printemps 2012, elle estime que l’administration municipale doit revenir à sa raison d’être : conserver et améliorer les services aux citoyens. «Il faut assurer le déneigenement des rues et trottoirs pour maintenir la qualité de vie des citoyens, entretenir les bâtiments et réparer tôt les routes au printemps, ne pas attendre qu’il y a ait une course de vélo pour boucher les nids-de-poule, comme c’est le cas actuellement», illustre la candidate âgée de 54 ans. Elle souhaite convaincre les médecins de prolonger les heures d’ouverture de la clinique afin d’accomoder les Pontrougeois qui ne peuvent avoir de rendez-vous en journée. Devenue aidante naturelle auprès de ses parents et de sa sœur après avoir travaillé en administration dans un centre hospitalier, Mme Lachance affirme avoir acquis sa bonne connaissance du milieu municipal en solutionnant un problème d’alimentation en eau potable dans le rang Saint-Jacques. Le projet mené sur près de trois ans a permis à 16 abonnés d’un réseau privé du rang Saint-Jacques d’abandonner leur puits, en 2014, pour être alimentés par l’eau de la ville. Mme Lachance ne défend pas le développement à tout prix de Pont-Rouge. «Je ne veux pas devenir la mairesse de la plus grosse municipalité de la MRC, avertit-elle. Je veux garder le cachet d’une petite ville.» La candidate souhaite que la transparence, le jugement et la neutralité reviennent à la tête du conseil. «Il faut être capable de dire non. Être maire c’et voir aux intérêts des contribuables», ajoute-t-elle. Elle prend pour exemple l’achat du couvent des sœurs, un dossier dans lequel elle s’est engagée à fond. Les citoyens auraient dû être consultés, réaffirme-t-elle. «Pour le patrimoine, je pense que les gens auraient été d’accord. Aujourd’hui, il faut assumer», dit Mme Lachance. Si elle publicisait sa campagne, son slogan sur ses dépliants serait «Vivre selon ses moyens». Mais Lise Lachance a choisi de ne pas faire de dépenses électorales. Plutôt que de faire des débats, comme celui de CJSR, elle mise sur le porte-à-porte. Si elle est élue le 5 novembre, la candidate prendra l’argent qu’elle aura économisé, soit 2000$, pour le donner à la paroisse afin d’aider les enfants défavorisés.                

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