Les travaux de rénovation de la mairie de Cap-Santé ainsi que de la caserne et du garage municipal au coût de 4 M$ pourraient être entrepris cet été, si les subventions gouvernementales sont au rendez-vous. Le conseil municipal de Cap-Santé a adopté le 6 mars un règlement d’emprunt décrétant une dépense maximale de 4 000 000$ – et un emprunt maximal de 4 000 000$ – pour des travaux de mise à niveau des bâtiments municipaux. Quelques semaines auparavant, une cinquantaine de personnes ont assisté à la rencontre d’information concernant le projet. Selon le maire Denis Jobin, l’écoute et la qualité des interventions étaient au rendez-vous lors de la soirée. Une récente étude des besoins en espace réalisée par la firme d’architectes Lafond, Côté indique un déficit de superficie pour les espaces municipaux. La Ville, qui comptait cinq employés permanents en 1979, en compte aujourd’hui 18 en plus de quatre saisonniers. M. Jobin a fait part de la désuétude des bâtiments qui ne répondent pas aux normes de la CNESST. L’accessibilité déficiente, l’aire de réception inadéquate pour les citoyens et l’absence de salle de réunion notamment sont d’autres éléments contraignants qui ont été soulevés durant la rencontre. La Ville a analysé la possibilité d’acquérir et de rénover des bâtiments commerciaux disponibles sur le territoire, de construire une nouvelle mairie dans le rang Saint-Joseph et de rénover les bâtiments existants. Le projet retenu consiste à reconstruire sur deux étages la partie avant de la mairie abritant les services administratifs. Une plate-forme élévatrice et un espace de réception avec accessibilité universelle pour les citoyens seront aménagés, tout comme une salle de réunion et de nouveaux locaux. La caserne du Service des incendies sera reconfigurée afin d’abriter tous les camions du service, ce qui n’est pas le cas actuellement. Le Service des travaux publics prendra place dans un nouveau bâtiment doté de quatre portes de garage à l’arrière de la mairie. La Ville souhaite obtenir une subvention du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM) qui financerait 66,6% du projet.