Depuis la mi-janvier, les patients transportés par ambulance sont amenés dans une des deux urgences de la région. Cela occasionne pour la majorité des clients des délais supplémentaires avant d’avoir les traitements dont ils ont besoin et une «pression énorme» sur les équipes de soins déjà à bout de souffle, déplore Mme Landry. Dans une lettre adressée aux dirigeants du CIUSSS, elle demande la révision de la décision.
Le syndicat affirme qu’il n’a aucun doute sur les compétences du personnel soignant des urgences, mais soutient que tous les cas ne peuvent y être traités. Mme Landry rappelle que l’urgence de Saint-Marc-des-Carrières n’a que trois civières d’observation et celle de Saint-Raymond sept. Aucune n’a de service de radiologie 24/24 et de spécialistes. Elles ne sont pas équipées non plus pour recevoir des cas psychiatriques et tout le personnel n’a pas la formation adéquate pour intervenir avec cette clientèle.
Selon Mme Landry, les civières sont souvent toutes occupées et les salles d’attente bondées, occasionnant une attente de plusieurs heures pour les patients (jusqu’à 10 heures). Le personnel infirmier doit parfois travailler sans médecin pendant plusieurs heures.
Selon elle, les modifications apportées le 25 février dernier pour certains patients sont «satisfaisantes, mais insuffisantes». Le syndicat demande de revenir à l’ancienne formule ou d’augmenter le nombre de médecins et d’infirmières dans les urgences.
