Hommage au «Kamarade» Cantin

Par cpierredrolet

Le petit coin de table t’attendait pour la lecture du journal quotidien, tes observations, tes critiques souvent vinaigrées et les discussions argumentées qui suivaient dans le groupe, c’était le bon temps.

Le mot «kamarade», souvent utilisé par notre regretté Georges après son voyage à Moscou avec des leaders de la CSN, dont il nous avait maintes fois raconté l’épisode, lui avait valu ce qualificatif de Georges le syndicaliste.

Il aimait nous rappeler sa rencontre avec Fidel Castro, un autre épisode syndical à Cuba, et d’autres voyages qu’il était fier de raconter.

Notre Kamarade avait un esprit critique  développé, surtout pour défendre des travailleurs. Il était un pilier local du syndicat de la planche isolante avant son départ pour le Conseil central de la CSN, pour défendre les intérêts des travailleurs de la forêt.

Croyez-moi, sans être un diplômé de l’université, il était un bon tribun comme son mentor Michel Chartrand. Il partageait son dévouement sans borne et son humanisme pour les travailleurs, la classe moyenne sous-développée, les aînés et leur droit à la qualité de vie.

Mais le destin s’est manifesté subitement; le cancer est venu mettre un terme à ses activités. Le 13 janvier, Kamarade Cantin a appareillé vers un milieu céleste.

Armand Caron

Donnacona

membre du mercredi social des retraités

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