Particulièrement cette année: messe de Mozart, superbes pièces de Haydn, cantiques anciens, choristes en feu et ensemble instrumental. Oui!
Trop fatigués? Bûcherons, marins et mères de 14 enfants l’étaient aussi, dans leur temps. Et on peut toujours dormir pendant le sermon! Trop fêté durant la veillée? Il y a toujours eu plusieurs mâles paquetés dans les jubés. Bref, aucune excuse facile n’est admissible, car «Qui s’excuse s’accuse».
«Que voulez-vous…», il s’agit là de l’un des très rares moments dans l’année où l’on peut se rappeler en paix, dans la chaleur des autres et de la musique, que quelqu’un est né, un jour, pour nous dire de nous aimer les uns les autres. En définitive, c’est comme si la musique était le vocabulaire de Dieu. Chose certaine, elle fait du bien à l’âme.
Suzanne Arcand
Choriste indéfectible
Deschambault