Des familles de Saint-Casimir passent à l’histoire

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy
Des familles de Saint-Casimir passent à l’histoire

Les Godin, les Tessier-Labadie et la famille de Rudolphe Matte et Éva Tessier passent ainsi à l’histoire à l’Auberge du Couvent. En échange de cette reconnaissance, les familles ont versé au moins 2500$ à la Fondation pour financer l’entretien et la rénovation de l’auberge.

«Il y a tellement d’effort et de dévouement pour faire cette magnifique chambre qu’est la suite Godin», a mentionné la présidente de la Fondation Danielle Du Sablon au moment de dévoiler la chambre 315.

Pierre, Jacques, Monique et Murielle Godin se sont investis dans l’aménagement de la suite en plus financer les travaux. «On a installé les rideaux, le luminaire et on a choisi la décoration», a énuméré Pierre Godin en entrevue. De son côté, Jacques a recueilli des photos d’archives et des informations sur le riche passé du patriarche Lucien Godin, un quincailler et homme politique bien connu dans le village, et de son épouse.

Le projet a pris forme il y a quelques années pour renflouer les coffres et améliorer la qualité de l’hébergement en ajoutant notamment des salles de bain privées à quelques-unes des 33 chambres de l’auberge.

L’inauguration des suites familiales a eu lieu après le banquet retrouvailles des anciens du couvent. «C’est tout un succès! On attendait une cinquantaine de personnes et on en a finalement reçu une centaine», a commenté Mme Du Sablon. Ce rassemblement a été le clou des festivités en cours depuis mai dernier.

 

Sauvé de la démolition

Mais ces célébrations entourant le 125e anniversaire du couvent et le 15e de la Fondation du Patrimoine n’auraient pu être soulignées si l’édifice n’avait pas été sauvé de la démolition en 2000.

L’édifice de pierre de cinq étages au passé diversifié a été la première école de Saint-Casimir avant d’être reconverti en centre pour personnes âgées, en centre d’accueil pour toxicomanes puis en auberge.

La Fondation a acheté le couvent le 31 mars 2000 au prix de 40 000$ avec l’intention d’en faire une auberge de jeunesse et de préserver le patrimoine bâti de Saint-Casimir.

 

 

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