«Ils ont droit à leurs idées», dit Raymond Francoeur

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Par Steeve Alain
«Ils ont droit à leurs idées», dit Raymond Francoeur

Réagissant aux diverses pétitions signées par 250 citoyens, Raymond Francoeur dit d’abord que les gens ont droit à leurs idées, mais il nuance les appuis aux pétitions.

«Beaucoup de citoyens nous rappellent à la Municipalité. On a reçu beaucoup d’appels à l’effet que ce qu’ils ont signé, ils ont entendu après ça les réalités, que ça ne concordait pas. Beaucoup, beaucoup de citoyens veulent enlever leur nom de ces pétitions-là», affirme le maire.

Selon M. Francoeur, la seule façon de destituer un élu est par une décision du ministère des Affaires municipales ou par les élections. «Le reste, c’est juste du placotage. C’est pour essayer de stimuler les émotions, point. Dans le fond, les droits sont toujours les mêmes pour tout le monde», ajoute-t-il. 

«Comme j’ai déjà dit: dans deux ans, présentez-vous, puis sortez-nous et vous allez pouvoir faire ce que vous voulez. Puis, même le maire ne fait pas ce qu’il veut. C’est le conseil qui décide», lance-t-il aux contestataires. 

Selon M. Francoeur, «tout le monde a toujours eu le droit de parole» aux séances du conseil. «Sauf que, après avoir posé une question, il faut donner la chance à un autre citoyen d’en poser. Quand tous les citoyens sont passés, là ils peuvent revenir. Ils ne peuvent pas noliser le plancher pendant la demi-heure de questions», explique-t-il. 

Le maire spécifie que «si à un moment donné, il y a trop d’émotion dans la salle, on peut arrêter la réunion. Ça c’est le privilège du président de l’assemblée». La dernière séance publique du conseil a été arrêtée par le maire durant la période de questions après de vifs échanges. 

Assemblée publique

Concernant la demande d’assemblée publique le 31 octobre, le maire répond que ce n’est pas le privilège des citoyens d’appeler une réunion du conseil municipal. «Ce sont les élus qui décident quand il y a une réunion», dit-il.

«S’il veut faire un party, il [M. Martineau] a le droit de demander la salle communautaire. Il n’y a pas de problème, elle est là pour tous les citoyens. Mais par contre, s’il veut faire une réunion avec le conseil, c’est certain qu’il ne peut pas faire ça», rétorque M. Francoeur.

 

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