La gestion de l’offre capitale pour le Bloc

La gestion de l’offre capitale pour le Bloc

«Pour le Bloc québécois, la gestion de l’offre est non négociable. C’est dans notre nature de protéger notre agriculture québécoise», a déclaré M. Harvey, rappelant que le Bloc a fait adopter à l’unanimité une motion protégeant la gestion de l’offre lors des négociations à l’Organisation mondiale du commerce en 2005. Selon lui, les libéraux et le NPD n’ont rien fait dans les négociations du Partenariat transpacifique depuis 2011.

Sacrifier la gestion de l’offre porterait un dur coup au modèle agricole québécois et à la qualité des aliments, a affirmé M. Harvey sur la ferme du vice-président de la Fédération des producteurs de lait de la Capitale-Nationale, Sylvain Trottier, à Saint-Thuribe.

Selon M. Trottier, l’abandon du système de gestion de l’offre entraînera inévitablement la disparition de fermes familiales. Les agriculteurs, échaudés lors des négociations avec l’Union européenne, sont méfiants. «Si le Parti conservateur veut protéger le système qu’il le dise. On n’a pas confiance avec ce qu’ils ont fait», renchérit l’agriculteur Richard Genest.

C’est aussi important de protéger les frontières et de conserver les barrières tarifaires, soutient M. Genest. «S’il n’y a pas de protection des frontières, il n’y a plus de gestion de l’offre», explique-t-il. «On ne pourra jamais se battre à armes égales avec les autres pays», dit M. Genest. Les agriculteurs ne reçoivent pas de subventions et ne sont pas soumis aux mêmes normes de qualité.

 

 

 

 

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