Selon le président du syndicat de l’enseignement de Portneuf, Jocelyn Thériault, les enseignants n’ont pas accepté que le président de la commission scolaire, David Montminy, leur dise en avril qu’il n’avait aucun pouvoir d’influencer la négociation en cours avec le gouvernement du Québec.
Selon le président du syndicat, des voix s’élèvent partout au Québec pour que le ministre de l’Éducation, François Blais, mette fin aux compressions et qu’il réinvestisse le milliard de dollars que le réseau public d’éducation a perdu depuis cinq ans.
M. Thériault reconnaît que les enseignants négocient pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de retraite que leur propose le gouvernement, mais qu’ils négocient «surtout et avant tout pour de meilleures conditions d’exercice de leur profession garantissant une meilleure qualité d’éducation à laquelle chaque élève est en droit de s’attendre».