«On a toujours été contre et le ministre l’a compris», dit M. Montminy. C’est un soulagement au siège social de la commission scolaire. Les employés sont heureux de savoir qu’ils resteront à Donnacona et les gestionnaires pourront mieux travailler, explique le président pour qui l’avenir est moins sûr.
Le projet de loi que devrait déposer le ministre cet automne se concentrera sur la gouvernance du monde scolaire, dont l’abolition des élections.
Le ministre ne forcera pas les fusions, mais il se garde une porte ouverte. L’efficience de l’administration demeurera au cœur des priorités. Il conserve le pouvoir d’imposer des fusions ou des regroupements de services si les commissions scolaires n’atteignent pas certains objectifs. Selon le président Montminy, la gestion de la commission scolaire est exemplaire. La CS de Portneuf est la 12e sur les 72 commissions scolaires pour sa gestion, la 2e dans la Capitale-Nationale. «C’était ridicule de forcer les fusions», dit-il. La CS de Portneuf compte cette année 6,4 cadres pour 1000 élèves. Le ratio était de 7,1 il y a quatre ans. Avec l’augmentation anticipée de la clientèle scolaire et le maintien du nombre de cadres, le ratio diminuera graduellement pour tendre vers celui du réseau qui est de 6 par 1000 élèves.
Le ministre Blais a constaté qu’il n’y avait pas d’économies à faire avec des fusions forcées. Le plan élaboré par son prédécesseur Yves Bolduc prévoyait le regroupement des commissions scolaires de Portneuf, des Découvreurs et de la Capitale. Le dossier des fusions est clos pour le président Montminy. La commission scolaire ne négociera pas de fusion volontaire non plus, assure-t-il.
«On sait qu’il y a des améliorations à faire au plan régional, mais on n’initiera rien», indique le président. Des discussions devraient avoir lieu sur la régionalisation de certains services plus tard.