Le groupe a mis en ligne à la fin du mois de juin une pétition sur le site Web de l’Assemblée nationale et il invite les citoyens à la signer.
La pétition demande au gouvernement «de prendre toutes les mesures nécessaires, en cohérence avec ses principes et ses engagements pour le développement durable, pour favoriser la gestion plus responsable, plus durable et moins coûteuse des déjections humaines par l’utilisation des toilettes sans eau».
Les environnementalistes soutiennent que le système actuel de gestion des déjections humaines basé sur les toilettes à chasse d’eau est très coûteux et a des conséquences néfastes sur les ressources vitales que sont l’eau et les sols.
Ils ajoutent que l’utilisation de toilettes à chasse d’eau dilapide 30% de l’eau potable consommée par les ménages et et qu’elle est une habitude, pas une nécessité sanitaire, économique ou environnementale.
Les militants pour les systèmes sans eau soulignent que les cabinets à terreau ne sont autorisés que comme option de dernier recours pour les résidences non raccordées à un système d’égout au Québec. La réglementation exige d’abord un système avec fosse septique et champ d’épuration.
Ils estiment que les obstacles majeurs à l’innovation et au développement en matière d’assainissement durable grâce aux toilettes sans eau sont essentiellement psychologiques et réglementaires dans la province.
Plus de 500 personnes avaient signé la pétition en date du 3 juillet. La pétition doit rester en ligne jusqu’au 14 septembre. Elle devrait être ensuite présentée à l’Assemblée nationale et pourrait être étudiée en commission parlementaire.