Le Projet Saint-Laurent de la CAQ pour conserver les emplois

Le Projet Saint-Laurent de la CAQ pour conserver les emplois

Le candidat de la Coalition avenir Québec, Jacques Marcotte, prétend être le seul à se battre pour les emplois dans Portneuf et le Projet Saint-Laurent de son chef François Legault est un moyen de les conserver.

«Suis-je le seul candidat à défendre l’emploi chez nous», a lancé M. Marcotte, qui attaque le libéral Michel Matte et le péquiste Hugues Genois dont les partis se sont prononcés en faveur de la cimenterie de la Gaspésie aux dépens de celle de Saint-Basile. «Pauline Marois doit annoncer quelque chose pour Ciment-Québec si elle a le moindre courage», talonne le candidat de la CAQ. Son chef François Legault a déclaré qu’il annulerait cette entente dans les conditions actuelles.

 

«Des centaines d’emplois ont été sauvés dans Portneuf parce que nous avons été rigoureux», renchérit le porte-parole de la CAQ en matière de finances et candidat dans Lévis, Christian Dubé, venu appuyer le candidat Marcotte. Selon M. Dubé, la CAQ a mis beaucoup de pression sur le gouvernement péquiste pour conclure une entente avec Alcoa et le dossier des tarifs d’électricité pour les Serres Savoura a été réglé et a eu un impact dans tout le Québec. Il est insultant que Mme Marois se soit arrêtée chez Alcoa, mais pas chez Ciment-Québec lors de son passage dans Portneuf le premier jour de la campagne, juge-t-il.

Selon Jacques Marcotte, il faut défendre les emplois dans Portneuf et le Projet Saint-Laurent est un moyen de les conserver. Il assurera le développement des 18 municipalités de la circonscription. La CAQ veut ainsi créer 50 000 emplois de qualité. Une dizaine de zones d’innovation seraient créées et le quai de Portneuf pourrait être intégré au projet.

M. Dubé explique que la CAQ a voulu développer une vision à plus long terme avec le Projet Saint-Laurent et un plan d’action à court terme pour soulager les familles surtaxées. La CAQ croit pouvoir redonner 2 G$ aux familles en quatre ans en abolissant la taxe santé et la taxe scolaire. «Ça prend un redressement et le PQ et le PLQ n’ont pas le courage», a commenté M. Dubé.

La tournure référendaire qu’a prise la campagne électorale à ses débuts et la tentative du candidat libéral de rallier le vote fédéraliste ne tracasse pas le candidat Marcotte. Selon lui, ce n’est pas la préoccupation des citoyens qui lui parlent d’économie. Selon M. Dubé, la stratégie de peur utilisée par le PLQ ne fonctionne pas. Il est heureux que le débat arrive si tôt en campagne parce que les gens auront le temps de voir les autres enjeux, dit-il.

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