Bourses des P’tits débrouillards pour les classes du primaire

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Par Gaétan Genois
Bourses des P’tits débrouillards pour les classes du primaire
Le député Vincent Caron en compagnie des différents partenaires du projet. (Photo : Gaétan Genois)

C’est avec ce qu’il a appelé sa posture enjouée que le député Vincent Caron annonçait, le 25 mars, l’octroi d’un montant d’argent à même son enveloppe discrétionnaire. Il y avait de quoi être de bonne humeur, puisque cet argent était distribué à des classes du primaire qui avaient répondu à son invitation dans le cadre des Bourses des P’tits débrouillards.

L’initiative vient du député lui-même, mais lui a été inspirée par des membres de son équipe qui sont mamans. Ces dernières lui ont suggéré la mise sur pied d’une remise de bourses aux élèves du primaire, qui seraient un pendant des bourses de persévérance remises au secondaire.

C’est ainsi que sont nées les Bourses des P’tits débrouillards. L’objectif est de soutenir les enseignantes et les enseignants qui tout au long de l’année créent des projets inspirants et épanouissants pour leurs élèves.

L’initiative était ouverte à toutes les classes des écoles primaires et à tous les types de projet. Sur les quelque 250 classes de niveau primaire du Centre de services scolaire de Portneuf, 55 ont présenté des projets. Chaque classe ne pouvait présenter qu’un seul projet.

Dès le mois d’avril, les projets jugés les plus intéressants se verront remettre une bourse de 250 $. Trente-deux projets sur les 55 présentés se partageront ainsi un montant total de 8 000 $.

Projets innovants

« On a dû faire un choix déchirant, commente le député. Les projets étaient innovants et originaux ».

Des exemples de ces projets sont l’aménagement d’un coin sensoriel dans la classe, l’achat de matériel pour un jardin communautaire, des ateliers de cuisine, la sensibilisation à la sécurité et à l’environnement, et des projets comme celui des monstres bienveillants dont l’objectif est de rassurer les enfants aux prises avec des terreurs nocturnes.

« Ça va au-delà de ce qu’on vit en classe, rajoute Vincent Caron. Ça s’étend même à des situations qu’on peut vivre à la maison. »

Les critères de jugement des projets présentés étaient l’implication des élèves, l’originalité, l’impact sur la motivation et la persévérance et les retombées à long terme.

Projet bonifié

Devant la qualité des projets présentés, la bourse a été bonifiée, de sorte que les 23 autres projets se sont vus décerner chacun un prix de consolation de 100 $. Ce sont donc plus de 10 000 $ que le député a remis au total.

Plus de 850 élèves du Centre de services scolaire profitent des retombées de ce projet.

Coup de coeur

La tenue du point de presse à l’école Les Sentiers de Portneuf s’imposait. Le projet d’une classe de cette institution a particulièrement charmé l’équipe du député. La maternelle 5 ans de l’enseignante Marjorie Parent a par conséquent reçu le coup de coeur du jury. Ce projet scolaire que Mme Parent réalise depuis quatre ans avec ses élèves explore le monde de l’espace avec des thèmes comme les astronautes, ce qu’ils mangent, la composition du système solaire, etc.

La classe des abeilles de Marjorie Parent réalisera donc son projet en avril, et peut-être même au-delà, dit-elle.

Pérennité de l’activité

Le député Vincent Caron a affirmé que cette activité serait pérenne dans les années à venir. Depuis peu à la tête du Centre de services scolaire de Portneuf, Laurie L’Hérault dit avoir déjà visité 50 % des écoles qui sont sous sa gouverne depuis janvier. « Je vois des enfants heureux, affirme-t-elle, des milieux d’apprentissage extraordinaires, des gens engagés. »

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