Expansion sur expansion, le Parc industriel numéro 2 n’en finit plus de s’agrandir, à Saint-Raymond. L’année 2025 marquera justement une cinquième phase d’expansion. Au cours des deux dernières années, 18 terrains ont été vendus, ce qui représente 1,1 million de pieds carrés et 26 M$ d’investissement.
Cinq de ces terrains ont été acquis en 2023 par GLV Construction, Les Contrôles MGTECH, G & F Développement, PM Techniques et Entreprises LAM Portneuf.
L’offre en espaces locatifs s’en trouvera grandement améliorée puisque trois de ces entreprises rendront de nouveaux locaux disponibles. Les Contrôles MGTECH, G & F Développement, deux entreprises de Québec, vont en construire.
G & F offrira une formule condo, avec 23 000 pieds carrés de superficie et 16 portes de garage. Chacun de ces 16 condos locatifs aura entre 1 500 et 2 900 pieds carrés.
GLV Construction, une entreprise plus locale, a acheté un terrain en début d’année et a déjà construit un troisième multi-locatif occupé à 100 % actuellement.
On en avait besoin
« On en avait besoin, assure le commissaire industriel Richard St-Pierre. Ça a toujours été un constat à Saint-Raymond qu’on avait de beaux terrains à vendre avec une belle capacité portante, pour des gens qui veulent s’acheter un terrain, se construire et être propriétaire occupant. Mais pour ceux qui voulaient louer, notre offre était faible. On est en train de régler cette faiblesse relative. »
En progression
D’autres entreprises du parc ont aussi de bonnes nouvelles. Charpente Montmorency s’est agrandi de plus de 5 000 pieds carrés pour relocaliser ses espaces administratifs et libérer de l’espace de production.
En progression constante, CM Soudure Concept a complété ses trois années d’opération à l’incubateur d’entreprise et a acheté son propre bâtiment. L’entreprise emploie dix personnes.
Les locaux ainsi libérés dans l’incubateur sont en processus de vente à des acheteurs qu’on ne peut identifier pour le moment.
Quant à l’entreprise raymondoise Parent et Filles, elle occupe maintenant un bâtiment de plus de 13 000 pieds carrés, sur la rue de l’Artillerie.
Des bilans positifs
« C’est une sixième année consécutive que je suis en poste, déclare Richard St-Pierre, et une sixième année qu’on livre des bilans qui, il faut bien l’admettre, sont positifs. »
Une lancée qui va se poursuivre puisque le maire Claude Duplain a annoncé la cinquième phase d’expansion dès 2025. Les quatre premières phases ont été concrétisées dans les six dernières années. La cinquième phase offrira 1,8 million de pieds carrés de nouveaux terrains.
« C’est le rôle de la Ville de viabiliser de nouveaux terrains pour soutenir la création et l’expansion des entreprises », ajoute le maire.
Dans le Courrier de Portneuf
La Ville doit aussi informer. Le Parc industriel de Saint-Raymond a de bonnes nouvelles qu’il entend partager avec son lectorat sur une base régulière. À toutes les deux semaines en 2024, en vertu d’une entente avec Le Courrier de Portneuf, la Corporation de développement de Saint-Raymond présentera une série de publireportages sur chacune des entreprises industrielles du parc.
« C’est une initiative qui se concrétise en 2024. L’idée a germé et a pris forme avec la précieuse collaboration de Josée-Anne Fiset, directrice générale du Courrier de Portneuf », mentionne M. St-Pierre.
Le triple objectif est de faire connaître la force des entreprises manufacturières, de faire connaître la possibilité d’emplois qu’elles offrent, de même que leur capacité de sous-traitance.
Déjeuners
Le parc veut aussi se connaître à l’interne, puisque les gens ne savent pas tous qui est qui. C’est l’idée qui sous-tend l’organisation de déjeuners-rencontres réservés aux industriels raymondois, notamment pour échanger sur les possibilités de sous-traitance.
En 2023, deux déjeuners ont accueilli les industriels du territoire portneuvois. Le deuxième déjeuner a porté sur le thème de l’embauche de travailleurs étrangers.
À ce sujet, Parent & Filles est un bon exemple puisque sur ses 45 travailleurs, huit sont d’origine étrangère et six arriveront bientôt de la Colombie et du Brésil.
« C’est nous qui avons parti le bal dans le secteur, mentionne François Parent. C’est une très belle expérience. »
