Les Bizarreries du banal primées par le Prix des Horizons imaginaires

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Par Gaétan Genois
Les Bizarreries du banal primées par le Prix des Horizons imaginaires
Éric C. Plamondon à sa table de dédicaces. Photo - Éric C. Plamondon (Photo : Offerte par Éric C. Plamondon)

« Le prix a été accordé à cause de la puissance de la chute de chaque nouvelle, à cause du rythme et de la variété du langage. »  Ainsi a-t-on annoncé le livre gagnant du Prix des Horizons imaginaires, remis lors du Salon du livre de Montréal le 26 novembre.

Ce livre qui s’intitule Bizarreries du banal – 13 histoires étranges est le premier de l’auteur originaire de Cap-Santé, Éric C. Plamondon. Le Prix des Horizons imaginaires est remis suite à une lecture de plusieurs oeuvres en présélection par une centaine d’étudiants du cégep. Parmi cette présélection de 26, trois oeuvres ont été désignées comme finalistes. Ces oeuvres étaient celles des auteurs Louis-Karl Picard-Sioui et Elsa Pépin, ainsi que celle du récipiendaire Éric C. Plamondon.

« Remporter le prix était inattendu, avoue M. Plamondon. surtout que j’étais en compétition avec deux personnes qui avaient déjà publié et qui avaient eu des reconnaissances. » Bizarreries du banal est un recueil de 13 nouvelles littéraires dites à chute, dans le sens qu’elles contiennent une conclusion qu’on n’a pas vu venir.Pour l’auteur, le titre fait référence au fait que toutes les histoires sont ancrées dans le quotidien. « C’est mon point de départ tout le temps. Il y a toujours une bizarrerie qui amène mon personnage ailleurs », dit-il.

Bonnes critiques

Les nouvelles à chute cachent un piège : soit qu’on voit venir la chute ou soit qu’elle est trop faible. Or, toutes les critiques qu’il a eues ont considéré que ses chutes étaient réussies. « Déjà au niveau des critiques, j’étais content ».

D’autant plus que les auteurs de nouvelles ne s’attendent pas toujours à ce que la critique s’intéresse à eux et leur consacre une couverture. Le livre de 190 pages a été publié en mai 2002 aux Éditions Sémaphore. Dans la vie de tous les jours, l’auteur de 54 ans est analyste fonctionnel.

Auteurs et Salons du livre

Les écrivains qui l’ont le plus inspiré sont Stephen King, Hergé (Tintin), Jules Verne, Edgar Poe et plusieurs auteurs de nouvelles québécois. Dans la nombreuse revue de presse, on trouve ce commentaire de 2022 de Jean-François Crépeau, du Canada français : L’originalité des histoires de Plamondon, c’est que chacune est construite comme un récit classique où une suite de péripéties capte et retient l’attention. Le lecteur tourne rapidement les pages, pressé de découvrir le paroxysme. 

Mention spéciale

Outre le Prix des Horizons imaginaires, Éric C. Plamondon a vu l’une de ses nouvelles recevoir une mention spéciale au concours littéraire des Artistes Point’Arts, alors qu’une autre a été utilisée dans un manuel scolaire. Il n’a pas encore de nouvelle oeuvre en chantier. « Je n’ai pas commencé, mais j’ai l’intention de continuer. Quand ? Je ne sais pas. Je suis en train de vivre celui-là », conclut-il… en guise de chute.

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