La Capsa veut agir localement et plus efficacement pour l’eau

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Par Stéphane Pelletier
La Capsa veut agir localement et plus efficacement pour l’eau
La Capsa vise 11 comités d'après 11 grands secteurs. (Photo : Stéphane Pelletier)

Lors de son 13e Rendez-Vous de l’eau, la Capsa a invité les citoyens et les acteurs du milieu à se joindre à l’un de ses nouveaux Comités Locaux de Concertation. Ceux-ci s’inscriront dans une réforme de sa formule organisationnelle et ils seront dédiés aux enjeux de l’eau prioritaires pour la communauté.

« On profite de la modification du cadre de référence demandée par le ministère pour changer notre structure, s’approcher des gens localement pour les écouter et se mobiliser ensemble dans leurs secteurs pour qu’ils règlent les problématiques de l’eau », souligne le directeur général de la Capsa, Philippe Dufour. Depuis 2013, la précédente structure disposait d’administrateurs et d’un processus de concertation incluant toutes les personnes qui voulaient se mobiliser.

Table de concertation

Dans un premier temps, une table de concertation constituée de 15 représentants régionaux a été demandée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Ces représentants proviendront des secteurs de l’économique, du municipal et du communautaire afin de respecter la représentativité que le ministère désire dans un cadre un peu plus rigide. La communauté autochtone sera aussi représentée. Le principal rôle de cette table sera de valider et de transmettre les dossiers au ministère de l’Environnement.

Comités locaux de concertation

De sa propre initiative, la Capsa mettra en place une nouvelle structure de concertation régionale qui inclura l’établissement d’une douzaine de comités locaux de concertation (CLC). « Les comités locaux vont déterminer une ou deux problématiques prioritaires sur leur territoire. Ils vont ramener cela à la table de concertation qui va valider et faire cheminer la documentation au ministère. À partir du moment que c’est accepté dans le plan directeur de l’eau du Gouvernement, il y a de l’argent qui va redescendre », explique M Dufour.

Ces CLC seront associés à la limite des sous-bassins-versants des lacs et cours d’eau de ce territoire tout en étant combinés aux intérêts et aux enjeux sociaux liés à l’eau et à son usage. « Les comités locaux pourront déterminer leur mode de fonctionnement afin de favoriser cette mobilisation. Cela va nous permettre de continuer notre assistance à mettre nos ressources pour les accompagner parce que ça va être officiellement des comités de notre organisation », précise le directeur.  

Cependant, pas question de doubler la charge pour les regroupements déjà existants. Ils pourront décider de se transformer en CLC ou d’inclure un point à l’ordre du jour concernant les problématiques de l’eau. « On va être plus en mesure de voir des résultats dans les dix prochaines années parce que les efforts vont être concentrés sur des problématiques prioritaires localement et non sur l’ensemble du territoire. Notre plan directeur de l’eau a été déposé en 2014. Le ministère veut qu’on le mette à jour pour 2024. Tant qu’à se relancer pour un autre dix ans, on va le refaire au complet », ajoute-t-il.  

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