Ghazal, Labrie et Lessard-Therrien rencontrent les Portneuvois

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Par Mathieu Hardy
Ghazal, Labrie et Lessard-Therrien rencontrent les Portneuvois
Les trois candidates au poste de porte-parole féminine de Québec solidaire : Christine Labrie, Émilise Lessard-Therrien et Ruba Ghazal. (Photo : Offerte par l'Association Québec solidaire Portneuf)

À titre de candidates au poste de porte-parole féminine de Québec solidaire (QS), Ruba Ghazal, Émilise Lessard-Therrien et Christine Labrie sont venues à la rencontre des membres portneuvois du parti, depuis la mi-octobre.

Tour à tour, les solidaires sont allés à la rencontre de Christine Labrie, le 19 octobre, à Donnacona, Émilise Lessard-Therrien, le 28 octobre, à Deschambault, et Ruba Ghazal, le 9 novembre, à Neuville.

Toutes trois veulent succéder à la porte-parole féminine Manon Massé qui, au printemps, a annoncé son intention de faire place à la relève après six ans à occuper ce poste en plus de son travail de députée dans la circonscription montréalaise de Sainte-Marie – Saint-Jacques.

Entre la fin mai et la mi-juin, Ghazal, Lessard-Therrien et Labrie ont, dans cet ordre, annoncé leur volonté de se lancer dans la course visant à élire la troisième femme à la tête du parti depuis la création de QS par Françoise David, en 2006.

L’heure du choix

Au cours des derniers jours, les membres de l’Association Québec solidaire Portneuf ont été appelés, par l’exécutif régional, à ordonner leurs préférences, de la première à la troisième candidate, leur choix de future représentante nationale de la formation politique souverainiste, aux côtés de Gabriel Nadeau-Dubois.

Cinq personnes déléguées régionales se prononceront en leur nom et voteront en prenant en compte le choix des solidaires portneuvois lors du congrès prévu en fin de semaine, du 24 au 26 novembre. 

«Pari risqué»

Dans une déclaration publiée sur Facebook, la députée de Sherbrooke, Christine Labrie, conçoit son engagement dans cette course comme un «pari risqué». «J’ai fait campagne en livrant le fond de ma pensée, plutôt que d’essayer de faire plaisir à tout le monde. J’ai décidé de prendre ce risque en ne sachant pas l’impact que ça aurait sur mon parcours en politique, mais fermement résolue à ne pas avoir de regrets, en me disant que peu importe le résultat, les idées échangées avec des centaines de membres feront leur chemin et j’espère que ça fera avancer le parti, mentionne l’élue. […] Dans une semaine, on saura qui poursuivra le travail de Manon pour faire avancer le projet de société de Québec solidaire. Avec Émilise et Ruba, on a relevé le défi de faire une campagne propre, une campagne qui repose sur nos visions de la suite des choses et sur ce que chacune de nous a à apporter. Peu importe l’issue, ça me rend fière.»

Enraciner la gauche

Pour sa part, l’ex-députée de Rouyn-Noranda – Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, a publié, dimanche soir, une déclaration de fin de campagne résumant son engagement des six derniers mois, alors qu’elle annonçait son intention de briguer le poste de Manon Massé. «La course achève. Cette course, écrit-elle, je ne l’ai pas faite pour moi. Mais pour ce dont notre mouvement et les régions ont besoin, à mon humble avis. Plus d’écoute, plus de reconnaissance, plus de cœur, plus de solidarité. Une gauche enracinée qui prend soin du monde et du territoire. Créatrice de milieux de vie qui ont du sens et qui redonnent du pouvoir au collectif.»

«Se faire confiance»

«Soyons plutôt fiers d’être le seul parti de gauche au Québec et faisons-nous confiance, argue, quant à elle, la députée de Mercier, Ruba Ghazal, sur son mur. Laissons faire les symboles superficiels et parlons d’idées, puisque nous sommes un parti d’idées. C’est pour ça que j’ai mené une campagne d’idées tout au long de la course.»

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