En pleine campagne de socio-financement

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Par Gaétan Genois
En pleine campagne de socio-financement
Vincent Barry : Mmm, délicieuse cette pomme. (Photo : Offerte par le Verger Barry)

La grêle et les pluies diluviennes de cet été n’ont pas fait de bien à nos vergers, et ont endommagé une bonne partie des productions. Verger Barry, de Sainte-Anne-de-la-Pérade réagit en lançant une campagne de socio-financement dont l’objectif est d’acquérir une presse à jus automatisée qui permettra de réduire les pertes.

« Beaucoup de producteurs ont des fruits maganés et ne savent pas quoi en faire, note Vincent Barry Vadboncoeur. Les gens sont habitués à des fruits un peu parfaits. Ce qu’on veut faire, c’est conscientiser les gens sur le fait que les fruits imparfaits sont quand même bons. On veut aussi trouver une façon de les transformer. »

Éviter les pertes

Des pertes de production arrivent à chaque année. M. Barry qualifie cette année de monstrueuse à ce niveau. Les intempéries ont endommagé 70 % de sa production, qu’il ne peut pas vendre comme de belles pommes à croquer.

L’achat d’une presse automatisée permettrait à son entreprise et à d’autres producteurs d’éviter une perte de production. Un tel système coûte dans les 60 000 $. La campagne se prolongera jusqu’au 5 novembre.

Une cinquantaine de donateurs se sont manifestés, et d’autres ont promis de participer. Une fois la saison des pommes terminée, l’entreprise peut maintenant se concentrer sur la cueillette des fonds nécessaires à l’achat de la presse.

« Il y a trois producteurs avec qui on va faire affaire, c’est embryonnaire, c’est le début », dit Vincent Barry.

Produits alcoolisés ou non

Verger Barry a déjà lancé des produits alcoolisés. C’est donc afin d’éviter les pertes de pommes non destinées à l’auto-cueillette qu’il s’est équipé pour produire de l’alcool.

« Au moins on peut faire quelque chose avec », prévoit-il. Ces produits sont notamment le cidre, les spiritueux, ainsi que des smoothies, des cidres et des boissons pétillantes sans alcool.

Production amochée

« C’est l’année pour le faire, constate Vincent Barry, on a énormément de pommes, on est en train de vider le verger. On a jamais eu autant de production, mais beaucoup de cette production est amochée. »

Le désastre causé par ces pluies record aura aussi des répercussions qui ne sont pas toutes visibles sur le moment. « Ça va prendre beaucoup d’énergie et de budget pour pouvoir survivre là-dedans. » 

On peut participer à la campagne de socio-financement du Verger Barry sur le site web laruchequebec.com/fr/region/Mauricie.

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