Un chemin différent pour Sandy Gray Roberge

Photo de Stéphane Pelletier
Par Stéphane Pelletier
Un chemin différent pour Sandy Gray Roberge
" Il faut toujours pousser la machine, mais il ne faut pas dépasser la limite ", déclare le Raymondois qui pratique l'enduro. (Photo : Offerte par Destin  Erickson)

Défier les montagnes, un saut et un virage à la fois, c’est un défi pour Sandy Gray Roberge. Vivre sa passion du vélo, rencontrer des gens, découvrir de nouveaux endroits, progresser et bien performer sont les autres motivations de son chemin atypique.

De passage dans sa ville natale, le Raymondois a dressé un bilan de sa saison enduro qui se termine dans quelques jours. Voyageant et vivant à bord d’un véhicule qu’il a adapté pour ses besoins sportifs et quotidiens, il a sillonné le Québec et l’est des États-Unis afin de participer à différentes épreuves. « Les courses enduro sont chronométrées uniquement sur des segments de descente. Cela peut varier de quatre à six segments pour des parcours de plus ou moins 20 à 30 kilomètres et des dénivelés de 1000 à 1200 mètres. On parle de journées de quatre à cinq heures sur le vélo », explique-t-il.

Progresser

Pour la saison 2023, il a choisi de diversifier les compétitions dans le but de prendre de l’expérience et de se développer dans l’objectif de participer un jour à rendre à la UCI Mountain Bike World Cup. « J’ai dix courses de complétées cette année et il m’en reste une. C’est une grosse saison. J’ai passé plusieurs semaines aux États-Unis et des mois sur la route. Je me suis encore concentré sur la série Marin Wildside Enduro qui a cinq courses. En périphérie, j’ai participé à deux courses de la Eastern States Cup. J’ai aussi fait deux courses dans la série Pittstop à Bromont », résume-t-il.

Une saison exigeante, avec une série de quatre courses en cinq semaines et une autre de cinq en six semaines, qu’il a débutée en mai à Bromont. Par la suite, il a passé dix jours aux États-Unis afin de s’entrainer à Highland Mountain Bike Park au New Hampshire.

De retour au Québec, Roberge a participé à la première épreuve du Marin Wildside Enduro à Gatineau où il a terminé en 8e position. La deuxième course se tenait à Saint-Raymond où il a terminé en 6e position. « Après, j’ai traversé aux États-Unis à Killington pour participer à une course de la Eastern States Cup. Je voulais voir le type de course, comment j’allais me positionner dans une autre série et dans un autre contexte », indique-t-il en ajoutant que le résultat a été bon puisqu’il a terminé 11e sur 25 participants dans la catégorie Pro.

Une course de nuit

Roberge a également concouru lors d’une épreuve à Arrowhead, au Vermont, où il est monté sur la 3e marche du podium. Celle-ci avait comme particularité de présenter trois étapes de nuit et trois autres de jour. « La pluie était au rendez-vous. Tu as une lumière sur le guidon et une autre sur le casque. Ce n’est pas du tout la même vision et tu ne peux pas vraiment te lever la tête pour voir plus loin », indique-t-il pour résumer l’expérience de nuit.

À Sutton, il termine à la 4e place et par la suite, il conserve des 5e et de 6e positions dans son groupe de 30 coureurs. La dernière épreuve de la saison de la série Marin Wildside Enduro est pour 24 septembre. Si tout se passe bien, le Raymondois devrait terminer en cinquième ou sixième position du cumulatif 2023. « Le but dans tout cela est d’aller chercher de l’expérience de course. Oui, c’est d’aller plus vite, mais c’est aussi la lecture des plans, le physique, la préparation pour les courses, la nutrition et surtout la gestion du stress. Plus tu emmagasines de l’expérience et plus tu as une facilité à gérer ce stress de course qui fait commettre des erreurs. Il faut toujours pousser la machine, mais il ne faut pas dépasser la limite », confie-t-il. L’an prochain, son objectif est de participer à la Canadian Enduro League qui est majoritairement présentée en Colombie-Britannique et en Alberta.  

Avec Rémy Métailler

Par ailleurs, une opportunité s’est présentée à lui en milieu d’été. « J’ai roulé avec Rémy Métailler. C’est un influenceur français qui habite en Colombie-Britannique et qui est très réputé dans l’univers du vélo de montagne. Il avait un contrat pour promouvoir les cinq stations de Québec sur ses réseaux. J’ai eu la chance de le guider dans deux des cinq centres de la région de Québec. Je l’ai accompagné à Saint-Raymond et au Lac Delage », mentionne Sandy. Rémy Métailler compte 400 000 abonnés sur sa chaine YouTube et 722 000 sur Instagram. D’ailleurs, il est aussi possible de suivre Sandy Gray Roberge sur Instagram.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
plus ancien
plus récent plus voté
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires