Léo-Denis Carpentier a tourné On mérite mieux que ça

Photo de Gaétan Genois
Par Gaétan Genois
Léo-Denis Carpentier a tourné On <i>mérite mieux que ça</i>
Une scène tirée du film.Rendez-vous culturels de Saint-Casimir 2023 Photo - Offerte par Rendez-vous culturels de Saint-Casimir 2023 (Photo : Offerte par Rendez-vous culturels de Saint-Casimir 2023)

On mérite mieux que ça, c’est l’histoire de Zoro, un vieux labrador qui partage des histoires interprétées par des aînés et leurs proches. Le métrage de 15 minutes porte essentiellement sur les abus envers les aînés. 

Le film sera lancé officiellement le 1er octobre à 14 heures à l’hôtel de ville de Saint-Casimir dans le cadre des Journées de la culture et de la Journée internationale des aînés.

Le film décline le sujet des abus selon cinq grands thèmes : psychologique, physique, alimentaire, sexuel et financier.

On mérite mieux que ça est la version finale d’un projet entrepris en 2019 et qui a évolué, en gardant toutefois la polarisation sur les cinq mêmes thèmes.

« Au lieu de faire cinq capsules différentes avec toujours la même intro, explique le producteur et réalisateur Léo Denis Carpentier. j’ai décidé de faire un seul film. »

Ce résultat ultime était présenté en visionnement privé le 12 septembre sur l’écran de cinéma de la résidence O’Sommet de Donnacona. Quelques-uns des comédiens du film et des intervenants auprès des aînés y ont notamment assisté.

Comédiens amateurs

Aucun comédien professionnel n’a participé à la production, sauf le narrateur, le comédien très connu Marcel Sabourin.

Les acteurs sont des ados, des adultes et bien évidemment des aînés. « L’idée, analyse M. Carpentier, c’est que dans une population qui s’étale sur plusieurs générations, les abus peuvent être faits par d’autres aînés, par des adultes, par des enfants et par des ados. C’était important pour moi de garder ce concept-là, c’est humain, il n’y a pas d’âge pour abuser des aînés. »

Fiction sur la réalité

L’œuvre est cent pour cent fiction, bien que le réalisateur ait eu accès à de vraies histoires, mais sans voir ni les noms, ni les visages, ni les années. « Je m’en suis inspiré, dit-il, mais il n’y a pas d’histoire là-dedans qui est une histoire que j’ai vue. C’est une fiction, mais il y a des choses bien pires que ça qui arrivent. »

La conclusion offre une solution pouvant être partagée par toutes les familles et leurs aînés, toutes régions et communautés confondues.

« On mérite toujours d’avoir des amis de tous âges en qui on a confiance. On mérite mieux que ça », conclut le narrateur.

Échange

Un échange de 45 minutes a eu lieu à la suite de la projection, auquel ont participé les comédiens Jean-Pierre Chénard, Louisette Douville Chénard et Stéphane Chénard.

On a également eu droit à des interventions toutes plus pertinentes les unes que les autres. Les participants à cet échange étaient entre autres Audrey Walsh, du Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec (CEVQ), Jacynthe Drolet, de la Table de concertation des aînés de Portneuf et Christian Fournier, directeur général de la Caisse Desjardins de l’Ouest de Portneuf.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires