Elle se sentait fébrile et très excitée, mais tout s’est bien passé pour Karolan Boily au grand concours Hydro-Québec lors du 55e Festival international de la chanson de Granby (FICG).
« On est bien préparés, commente l’auteure-compositrice de 28 ans, originaire de Saint-Raymond. Il y a toute une préparation en amont, ça fait deux semaines qu’on est là. » La Montréalaise d’adoption a offert la première prestation musicale de la soirée du 16 août au Palace de Granby. Un groupe de musiciens professionnels accompagnait chacun des candidats, qui disposait d’un maximum de 15 minutes afin de présenter trois chansons. « C’est plutôt court, note-t-elle. Il faut être concis et précis dans ce qu’on a à présenter. Je suis contente du déroulement. »
Karolan a présenté trois nouvelles chansons qui ne se retrouvent sur aucun de ses enregistrements réalisés à ce jour. Elle a interprété deux nouvelles chansons qui se retrouveront sur son album en préparation. « J’en ai aussi fait une plus récente, j’ai cassé une nouvelle chanson hier. Je l’aime beaucoup », confie-t-elle. Toutefois, elle n’a pas été choisie parmi les finalistes.
Parcours
Jusqu’à cette année, la jeune femme a enseigné, mais elle a délaissé cette activité pour se consacrer uniquement à la musique. Dans les derniers mois, elle a été en processus de production, d’écriture de chanson et de travail de studio avec ses musiciens. « J’ai la chance dans le moment de vivre de ma musique à 100 %. Je suis très contente de ça, » dit-elle. Bien qu’elle verse parfois dans la douceur, elle fait aussi dans l’introspection et le mordant, explique-t-elle à propos de son style.
Nouvel album
Son nouvel album de dix chansons sortira en novembre. D’ici là, elle sortira des singles, dont un le 8 septembre et un autre en octobre. Après quoi elle se produira sur scène. Inutile de lui demander si elle désire consacrer toute sa vie à la musique, ça va de soi. « Il faut travailler longtemps avant qu’on récolte ce qu’on sème. Je commence à récolter, je pense. »
Carrière en musique
La jeune musicienne savait déjà qu’elle voulait faire carrière lorsqu’elle s’est inscrite en musique au cégep, puis à l’École de la chanson en 2016 et 2017. « J’aimerais beaucoup me démarquer, je dois avoir mes chances, j’ai confiance en mon projet, ajoute-t-elle au sujet de sa participation au FICG. Mais passer de 24 candidats à quatre, c’est quand même une coupure assez drastique. »
