Le Vieux Couvent de Neuville remonte dans le temps pour ses 30 ans 

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Par Gaétan Genois
Le Vieux Couvent de Neuville remonte dans le temps pour ses 30 ans 
Deux danseuses de la troupe Yoh México. (Photo : Gaétan Genois)

Depuis le début de l’été, l’Espace Art Nature du Vieux Couvent de Neuville est revenu sur 30 ans d’implication artistique et culturelle auprès de la communauté. Sous le thème Les secrets de mon jardin, cette programmation spéciale a pris fin le 22 juillet avec la causerie-échange L’axe de la différence.

« On est très contents », a mentionné l’une des membres du groupe artistique, Isabelle Forest. On avait choisi des événements plus longs que d’habitude, témoigne Mme Forest, avec une palette de différentes choses qui se passent au Vieux Couvent depuis 30 ans. »

Après les ateliers de créativité et le déjeuner sur l’herbe en juin, le lancement officiel des fêtes a eu lieu le 7 juillet. Les orages annoncés ont résonné en avant-midi, de sorte que le temps est revenu au beau pour le 5 à 7 à l’extérieur. Chansons, contes, slam, extraits de musique et exposition photo ont animé cette belle fin d’après-midi.

Les Filles du Roy

Le lendemain était la journée historique, avec l’exposition sur le Vieux Couvent, les visites guidées, la projection du film La ville d’un rêve d’Annabel Loyola et les kiosques de la Société des Filles du Roy. On a commémoré ainsi le 350e anniversaire du décès de Jeanne Mance et du dernier contingent des Filles du Roy. Les Filles du roi étaient les jeunes femmes envoyées en Nouvelle-France, entre 1663 et 1673, pour s’y marier et établir une famille. Beaucoup de ces femmes sont venues vivre à Neuville. Quant à Jeanne Mance, c’était une grande amie de Marguerite Bourgeois, la fondatrice du Couvent de Neuville.

La chorale des Filles du Roy, les Voix de la Neufve-France, ont offert un très beau concert. Trois religieuses de la Congrégation de Notre-Dame qui a fondé le Vieux Couvent, ont également fait l’honneur de leur visite.

De l’humour et du théâtre

Sous le signe de l’humour, l’activité du 9 juillet était animée par la compagnie montréalaise Le Théâtre de la pire espèce, qui présentait Les contes zen du potager. Des spectateurs de 5 à 90 ans qui y ont assisté ont vraiment apprécié ce mélange de sagesse, poésie et humour. Ce théâtre d’objet met en scène des personnages confectionnés à partir de légumes du jardin.

La semaine suivante, place à Un poète au jardin, avec l’auteur Jean-Noël Pontbriand, animé par le président d’Espace Art Nature, Jean-Noël André. Une lecture de son anthologie Là où tout commence et un échange avec l’auteur ont composé ce 4 à 6.

Interculturalité

Deux jours plus tard, le 16 juillet, la Fête interculturelle avec les travailleurs saisonniers était proposée sous le préau de Neuville, en collaboration avec le RATTMAQ, SOIT Québec et Accès Travail Portneuf. Beaucoup de travailleurs saisonniers y sont venus à un moment ou l’autre. Un cercle de parole a été le moment d’un riche partage de traditions entre les différentes cultures présentes. La prestation de la troupe de danse mexicaine Yoh México a eu un succès fou. La troupe qui comprend plusieurs danseuses et un danseur a porté des costumes mexicains, dont de magnifiques vêtements blancs très léger de la région de Vera Cruz.

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