Parc de la rivière Jacques-Cartier : plus de 70 000 $ pour élaborer un plan

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Par Stéphane Pelletier
Parc de la rivière Jacques-Cartier : plus de 70 000 $ pour élaborer un plan
Le parc prendra naissance en bordure du fleuve et il intégrera des activités familiales, sportives culturelles, ainsi que la préservation et l'interprétation de la faune, de la flore et du patrimoine. (Photo : Stéphane Pelletier)

Donnacona et Cap-Santé ont annoncé conjointement une aide financière de 73 743 $ de la part du gouvernement provincial pour l’élaboration du plan 2.0 du Parc régional de l’embouchure de la rivière Jacques-Cartier. Cette nouvelle mouture permettra d’établir les futures actions en matière d’interventions, de coûts, d’échéances et de partenaires financiers.

Ce projet collaboratif émane d’une démarche concertée réalisée par les deux villes, en 2013, pour le développement récréotouristique du secteur de l’embouchure de la rivière Jacques-Cartier.

« Les rivières sont souvent des frontières naturelles entre les communautés. Cependant, avec ce projet, la rivière ne sera plus une simple frontière. Elle sera le trait d’union d’un développement communautaire conjoint donnant accès à la nature pour nos citoyens », a exprimé le maire de Cap-Santé, Michel Blackburn.

De l’engouement

Cette aide financière permettra d’établir des bases solides pour les évolutions futures en protégeant et en mettant en valeur le patrimoine naturel, culturel et historique tout en donnant un accès privilégié aux résidents des deux rives. « De belles retombées, tant sur le patrimoine que le tourisme, verront le jour pour les deux villes. Durant les deux dernières années, nous avons davantage observé un engouement et un intérêt pour les offres récréatives donnant accès à la nature pour notre population. Nous pourrons maintenant offrir ce besoin exprimé par nos citoyens et citoyennes », a poursuivi le maire de Donnacona, Jean-Claude Léveillée.

Assurer la coordination

Le plan 2.0 du parc régional servira à cibler les priorités pour les dix prochaines années. « Pour nous aider à effectuer une planification structurée ainsi que protéger et mettre en valeur les milieux naturels et culturels, les deux villes retiennent les services de la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier », a annoncé le maire Léveillée.

La CBJC assurera la coordination du processus de concertation tout en favorisant la collaboration du plus grand nombre d’acteurs. « La conservation et la mise en valeur de la rivière Jacques-Cartier et de ses milieux riverains, de façon concertée avec les intervenants du milieu, sont une priorité pour la CBJC. Il est tout naturel pour nous de supporter le processus initié par deux villes motivées, d’autant plus notre rôle dans la gestion du saumon atlantique dans la rivière et de la passe migratoire présente dans le projet de parc », a expliqué le responsable au développement de la CBJC, Jonathan Ricard. D’ici 2025, l’aide financière permettra de mettre à jour la planification 2013 de la destination pour élaborer le plan directeur 2023-2033.

Vaste secteur

Le projet de parc se concentrera principalement entre l’embouchure du fleuve et les ponts qui enjambent la rivière. Il serait même possible de l’étendre jusqu’au secteur du développement des Goélands, du côté de Cap-Santé. Donnacona y intégrera une partie des berges de l’ancienne papetière. Déjà, quelques initiatives ont été réalisées, essentiellement des acquisitions de terrains et des améliorations des sites existants. « On parle de bandes riveraines élargies. Tout le milieu naturel, depuis la rivière jusqu’aux développements, va être considéré dans le parc », souligne Jonathan Ricard.

Mise en valeur

Cette démarche s’insère également dans une volonté nationale de promouvoir un tourisme plus durable et responsable, favorisant la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités touristiques et la résilience des entreprises touristiques. 

« Nous saluons la concertation de Donnacona et Cap-Santé, qui travailleront de concert afin de valoriser et de préserver le patrimoine naturel et la vitalité culturelle à l’embouchure de la rivière Jacques-Cartier, tout en y offrant un accès privilégié aux résidants des deux villes », a mentionné la directrice Impact et Changement de comportement au Fonds d’action québécois pour le développement durable, Véronique Desmarais.

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