Des stratégies pour contrer la pénurie au Centre de services scolaire de Portneuf

Photo de Mathieu Hardy
Par Mathieu Hardy
Des stratégies pour contrer la pénurie au Centre de services scolaire de Portneuf
Le CSS de Portneuf est à développer une orientation appelée Employeur de choix pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.   (Photo : Mathieu Hardy)

À l’instar de plusieurs domaines de services publics, la pénurie de personnel n’épargne pas le système de l’éducation. Consciente des enjeux, la direction générale du Centre de services scolaire (CSS) de Portneuf met en place des stratégies pour la contrer et limiter ses effets sur les services aux élèves du secteur jeune. 

C’est la première année que la pénurie de personnel frappe durement au CSS de Portneuf, alors qu’elle sévit dans les centres de services scolaire situés en milieux urbains depuis quelques années. Les contrecoups pourraient se faire ressentir sur une période de dix ans, avance Jacques Moffette, directeur général adjoint du CSS. 

Employeur de choix 

Pour maintenir les plans d’effectifs – tous corps d’emplois confondus – en corrélation avec les besoins recensés dans les écoles primaires et secondaires de la région, le CSS est à développer une orientation appelée Employeur de choix dans son Plan d’engagement vers la réussite 2023-2027. 

L’exercice permettra, à terme, de déployer des mesures favorisant l’accueil, l’intégration et la rétention du personnel. « On a mené des consultations avec tous les corps d’emplois pour nous assurer de recenser l’ensemble des besoins », a expliqué M. Moffette, en entrevue. 

Impact sur l’élève 

Que ce soit en termes d’enseignement, de services professionnels ou au primaire, relativement à la prestation des services de garde, la pénurie aurait peu, voire pas d’impact sur les services aux élèves, avance Jacques Moffette. « C’est sûr que rien n’est parfait, mais on voit à ce que tous les besoins des jeunes soient comblés », poursuit-il. 

En ce qui a trait à l’enseignement, le CSS a octroyé un poste permanent à temps plein à plus de 600 enseignants pour assurer sa mission d’instruire, de socialiser et de qualifier, et ce, du préscolaire 4 ans à la cinquième secondaire. 

De plus, 49 personnes non-légalement qualifiées (NDLR. : sans brevet d’enseignement, mais détentrices d’une formation universitaire) dispensent des cours dans les établissements scolaires de la région, que ce soit au primaire ou au secondaire, ce qui représente 8 % de l’effectif au sein du personnel enseignant. Des retraités seraient aussi de retour, selon M. Moffette. 

Pour le personnel professionnel et les éducateurs spécialisés, les besoins seraient tous comblés. « On est actuellement en équilibre », illustre le directeur général adjoint.  

Mentorat 

Pour répondre aux besoins exprimés par les nouveaux membres du personnel, notamment les enseignants, le CSS déploie ses programmes de mentorat et de formation continue en recourant aux services de ses 12 enseignants mentors et de son équipe de conseillers pédagogiques. « Ces programmes, qui s’articulent autour de différentes formules, sont appelés à être bonifiés avec la marque Employeur de choix », précise M. Moffette. 

Toujours en recrutement 

« La pénurie demande beaucoup d’agilité et de rapidité de la part des membres de notre équipe des ressources humaines, puisque nous sommes toujours en recrutement », dit Jacques Moffette en invitant ceux qui le désirent à prendre connaissance des critères d’embauche des différents postes et à postuler s’ils y répondent. Les besoins les plus criants sont dans les services de garde des écoles primaires, où en date du 2 mars, sept postes d’éducateur étaient vacants. Tous les détails sont disponibles dans le site Internet du centre de services scolaire, dans la section Carrières. 

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
1 Commentaire
plus ancien
plus récent plus voté
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
Messan
Messan
9 mois

Premier a commencer je cherche du travail