Nul besoin de demander à Guillaume Laroche comment il en est venu à la musique. Sa famille est reconnue pour son amour des arts de la scène. Ce petit-enfant de Pont-Rouge sera de retour chez lui, le 10 mars, pour se produire sur la scène du Moulin Marcoux.
« Je suis venu au monde entouré de musique. Même avant que je naisse, je pense que j’entendais déjà la musique jouer dans la maison, chantée par mon père et ma mère. J’ai grandi avec ça », confie le jeune artiste.
Ses parents, chanteur et chanteuse lyriques, ont leurs racines dans Portneuf. Son père, originaire de Pont-Rouge, a rencontré sa mère alors qu’ils chantaient dans la même opérette. Ils sont partis en Abitibi-Témiscamingue après avoir répondu à une offre d’emploi, et ils y sont restés.
À cinq ans, Guillaume est inscrit aux leçons de piano, instrument qu’il pratique jusqu’à l’adolescence. Au secondaire, à l’école où son père enseigne la musique, il s’initie à la guitare et en fait son instrument de prédilection.
Vertige et atelier d’écriture
Son parcours de scène débute avec Secondaire en spectacle. « Une fois au cégep, raconte Guillaume, j’ai des amis qui m’ont suggéré de partir un projet ensemble ». C’est ainsi qu’est né le groupe Vertige, qui a sorti deux albums EP et offert plus d’une centaine de représentations.
Les membres du groupe se séparent, car musicalement parlant, tous ne s’en allaient pas au même endroit. Guillaume fait beaucoup de chansonnier.
Il y a deux ans, son parcours musical le mène à l’atelier d’écriture de chansons de la Maison Plamondon, animé par Luc De Larochellière.
« C’est une super belle expérience, confie-t-il. J’ai revu le coin, la famille. Le travail avec Luc et les autres artistes, ça a été super inspirant ».
Premier album
Il sort maintenant son premier album, Et si le feu s’éteint. Toujours en contact avec les musiciens de Vertige, deux d’entre eux l’accompagnent sur scène. Il est revenu à ses premières amours, le piano, tout en continuant de gratter sa guitare.
Le spectacle du 10 mars, d’une durée de 90 minutes, ne comprendra que ses paroles et musique issues d’une vingtaine de chansons dont les 12 de son disque, qu’on peut d’ailleurs écouter sur Spotify.
« Le spectacle est une grande métaphore autour du feu, autour de l’amour et de la jeunesse du cœur », dit-il en conclusion de l’entrevue.