L’église de Saint-Raymond conserve sa vocation pour la prochaine décennie

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Par Gaétan Genois
L’église de Saint-Raymond conserve sa vocation pour la prochaine décennie
Le directeur général de la paroisse, Eddy Alain, le président de l’équipe pastorale, Richard Thiboutot, le maire Claude Duplain et le conseiller Claude Renaud ont animé la réunion. (Photo : Gaétan Genois )

L’exemple de Neuville est revenu à quelques reprises lors de la réunion d’information du 5 février à l’église de Saint-Raymond, appelée à demeurer un lieu de culte pour la prochaine décennie.   

Quelques centaines de personnes sont restées sur les bancs de l’église après la messe de 9 h afin d’assister à la réunion d’information animée par le directeur général de la paroisse de Saint-Raymond-du-Nord, Eddy Alain, le président de l’équipe pastorale, Richard Thiboutot, le maire Claude Duplain et le conseiller Claude Renaud. 

Bien que rien ne soit officiellement décidé, l’idée d’aménager une bibliothèque dans l’église de Saint-Raymond – comme à Neuville – est dans l’air. Mais ce n’est pas pour tout de suite. 

Une bibliothèque oui, mais tout en garantissant un espace pour le culte. Pour les dix prochaines années, l’église de Saint-Raymond restera telle quelle, avec sa pleine vocation eucharistique. 

En janvier 2020, le conseil de ville avait lancé l’idée d’une bibliothèque sur le terrain voisin du presbytère. Puis ce projet s’est transformé avec la possibilité, pour la Ville, de procéder à l’acquisition totale de l’église et du presbytère. 

Trois étapes 

Ce projet se décline en trois étapes. La première est la location du presbytère par la Ville, qui y hébergera des organismes à vocation communautaire et économique. Rien n’est encore signé. 

Pour mettre en branle la deuxième phase qui consiste à louer le presbytère, il faudra le vider, en faisant la vente ou le don des biens excédentaires inventoriés sur les trois étages et au sous-sol de la bâtisse. 

Pièces reliées au culte 

En ce qui concerne les objets reliés au culte, la Fabrique est en attente des recommandations du diocèse. Certains objets en lien avec l’histoire de Saint-Raymond pourraient être conservés pour une exposition éventuelle et il en va de même pour les documents d’archives, dont on a procédé au tri pour en déterminer les éléments à conserver ou non. 

Pour les meubles et objets, une vente sera organisée pendant deux dimanches, après la messe, en mars. Les gens seront invités à y participer. 

Les paroissiens pourront, entre autres, acheter des pièces comme la vaisselle, les meubles, les éléments de décoration. « On veut que ce soit transparent, a déclaré Hugues Genois, mandaté pour organiser cette vente. On veut que tout le monde ait la possibilité de rentrer au presbytère pour faire une visite. C’est comme la dernière fois qu’on est vraiment chez nous. C’est beaucoup d’émotions. » 

Les meubles qui ont plus de valeur seront vendus par encan silencieux. L’évaluation pour établir une mise de base a été effectuée par un antiquaire. 

L’étape finale sera l’achat par la Ville de l’église et du presbytère. 

Discussions avec le diocèse 

La Fabrique et la Ville devront aller discuter avec les autorités du diocèse qui, en novembre, ont changé les règles établies qui permettaient la vente d’une église pour la somme symbolique d’un dollar. 

Ces modifications s’expliquent par le fait que le diocèse a voulu contrecarrer, dans l’avenir, l’intention des promoteurs qui se prévalaient , dans la ville de Québec, des promoteurs se prévalaient de ce prix de vente symbolique, démolissaient l’église et y construisaient autre chose, en empochant éventuellement d’importants montants d’argent. 

À Saint-Raymond, si la Ville et la Fabrique veulent s’entendre sur ce dollar symbolique pour la transaction, elles devront convaincre le diocèse de revoir ces nouvelles normes. « Ce qui se passe à Québec ne peut pas arriver à Sainte-Christine ou Saint-Léonard, il n’y aura pas de promoteur », précise Eddy Alain. 

Séances d’information 

Les prochaines séances d’information auront lieu le 26 février à Rivière-à-Pierre, le 28 à Saint-Christine-d’Auvergne et le 5 mars à Saint-Léonard.  

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