Deux entreprises d’ici en tête au concours Sur les traces de Louis Hébert 

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Par Gaétan Genois
Deux entreprises d’ici en tête au concours Sur les traces de Louis Hébert 
Guillaume Landry et Fanny Rouleau, de la Fermette Joyeuse, viennent de se voir remettre le chèque symbolique de 2000$, pour leur 3e place au terme du concours Sur les traces de Louis Hébert. (Photo : Offerte par le concours Sur les traces de Louis Hébert)

Deux entreprises agricoles portneuvoises comptent parmi les quatre finalistes du concours Sur les traces de Louis Hébert, dont la finale avait lieu vendredi dernier. Ces deux entreprises en lice sont établies à Saint-Raymond. 

Une entreprise qui vise la joie de la clientèle, ainsi peut-on résumer l’état d’esprit de Fanny Rouleau et Guillaume Landry, copropriétaires de La Fermette Joyeuse.  

Ce maraîcher situé dans le rang Gosford se spécialise dans la production de légumes, d’oeufs frais et de produits de l’érable. 

« On met nos énergies dans la santé de notre sol », explique Fanny Rouleau. Il leur faut donc travailler sans produit de synthèse et en minimisant le travail du sol afin que les produits qui en sortent soient plus nutritifs. 

« On va offrir nos légumes en paniers, surtout la clientèle de Saint-Raymond et aussi du lac Sept-Îles. » Un kiosque sera aménagé à la ferme et un autre à l’extérieur. 

L’entreprise part sans dette grâce à des subventions et elle prévoit sa rentabilité dès l’année prochaine.  

Pour se faire connaître, l’entreprise sera présente sur les réseaux sociaux. « On veut que la fermette soit un lieu où les gens viendront nous voir et seront joyeux », conclut Fanny Rouleau. 

Du chaos sortent… les fleurs 

Avec tout ce qu’on aurait pu faire pousser, pourquoi les fleurs ? Cassandre Masson, de l’entreprise Le Beau Chaos, répond qu’avec l’intérêt grandissant pour l’achat local et les produits écoresponsables, il y a vraiment un besoin à combler dans l’industrie de la floriculture. 

La majorité des fleurs coupées au Québec sont importées, remplies de pesticides, et ont parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver dans nos maisons. 

Ce qui différentie Le Beau Chaos des autres fermes florales établies au Québec, c’est vraiment une culture d’entreprise qui donne le ton aux produits : la romance, le charme, la séduction.  

« Nos compétiteurs misent plus sur une approche familiale, alors que nous, on vise surtout une clientèle féminine d’âge mature. Nos clientes aiment le beau et le bon et sont prêtes à payer un peu plus pour des produits chouchous et des services personnalisés. On veut développer avec elles une relation de proximité et c’est vraiment pour ça qu’on mise sur la vente directe comme stratégie commerciale », a argumenté Mme Masson devant le jury du concours. 

À ses fleurs coupées, l’entreprise veut ajouter une gamme de produits, dont des produits dérivés pour la maison, un service d’autocueillette de bouquets et projette d’organiser des événements spéciaux, axés sur le bien-être, se reconnecter à la nature, se faire plaisir. 

Le commerce, qui se situe sur la route de Chute-Panet, planifie une première saison modeste avec des objectifs financiers réalistes versus la possibilité de rendement.  

Bourses et autres gagnants 

Au terme de la finale du concours Sur les traces de Louis-Hébert, Le Beau Chaos a mérité une bourse de 1000 $ (4e place), alors que La Fermette Joyeuse a emporté un montant de 2000 $ (3e place).  

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