La Ferme Bio-De-Ly parmi les lauréats du concours Tournez-vous vers l’excellence 

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Par Gaétan Genois
La Ferme Bio-De-Ly parmi les lauréats du concours Tournez-vous vers l’excellence 
Alexandra D. Rochette au travail avec les animaux. (Photo : Offerte par la Financière agricole du Québec)

« On a toujours eu cette fibre-là, d’être plus proche de la nature possible. » Cette explication est d’Alexandra D. Rochette, de la ferme neuvilloise Bio-De-Ly. Mme Rochette figure parmi les lauréats du 17e concours Tournez-vous vers l’excellence, de la Financière agricole du Québec.  

L’entreprise de la lauréate, qui se spécialise en production laitière biologique, se voit décerner une bourse de 2 500 $ de l’organisme gouvernemental. Le concours veut souligner l’importance du travail de jeunes entrepreneurs agricoles et récompenser celles et ceux qui se distinguent en raison de leurs aptitudes professionnelles et de leurs qualités de gestionnaires. 

Fierté 

« C’est une fierté de recevoir ça, c’est un gros concours, c’est très valorisant de recevoir ce prix-là », déclare la productrice. 

Il s’agit de sa première participation au concours. « Je le voyais passer chaque année, mais je me disais je ne répondais pas aux critères. » Pourtant, la jeune agricultrice y répondait bel et bien, puisqu’elle a des parts dans l’entreprise et qu’elle fait partie de la relève agricole. 

Dans le dossier d’inscription, elle a présenté son bilan des trois dernières années puis démontrer des améliorations à la ferme. Il lui fallait évoquer que sa participation dans l’entreprise a eu un impact positif. 

La ferme de la route 138, qui en est à sa cinquième génération de production agricole, appartient à 50 % à Alexandra depuis 2018, alors que son père et sa mère, Lyette Du Sablon et Denis Rochette, détiennent chacun 25% des parts. La jeune entrepreneure a voulu apporter son grain de sel dans l’entreprise. 

Se conformer aux normes bio 

« En 2020, explique Mme Rochette, il fallait se conformer aux normes bio. Nos taures, nos vaches taries, même nos sujets de remplacement devaient être loose. On a décidé d’utiliser le vieux bâtiment de la grange pour la stabilisation libre. C’est un gros coup qu’on a donné, mais ça en valait la peine. » 

On considère donc le bien-être des animaux qui sortent dehors l’été et peuvent faire de l’exercice l’hiver. 

Cette transformation facilite le travail, le rend beaucoup moins physique et plus rapide, ce qui permet donc de sauver du temps et de l’énergie. En même temps, on a constaté une augmentation de la production. 

La Financière récolte 

« La Financière récolte, quand ça allait mal, ils étaient là, présents, et ça allait bien », commente-t-elle. 

Katherine Guay est conseillère en financement pour la Financière agricole du Québec. « Les forces d’Alexandra en tant qu’agricultrice : elle est capable de jongler avec deux projets en même temps.» 

On a vu une augmentation au niveau des revenus du lait et les charges ont diminué. Ce principe d’être plus proche de la nature et d’avoir le moins d’intrants possible était déjà présent à une époque où la ferme était plutôt dédiée à la production maraîchère. 

« On garde nos animaux, on a des vaches de 12-13 ans dans le troupeau, c’est très rare, on est fiers de ça », conclut-elle. 

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