Le Courrier de Portneuf lu… jusqu’en Normandie

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Par Mathieu Hardy
Le Courrier de Portneuf lu… jusqu’en Normandie
Dans les derniers jours, le Pontrougeois Vincent Chalmandrier a publié sur Facebook cette photo de son grand-père, Daniel Brument, qui habite en Normandie, alors qu’il était en train de lire Le Courrier de Portneuf. (Photo : Offerte par Vincent Chalmandrier)

Des histoires de lecteurs étonnantes émergent parfois. C’est le cas de celle de Daniel Brument, qui habite la Normandie et qui est un lecteur occasionnel du journal hebdomadaire de la région. 

Il n’y a pas que par l’intermédiaire d’Internet et des médias sociaux que voyage l’actualité. Depuis l’imprimerie où ils sont produits, les journaux peuvent entreprendre un itinéraire surprenant en traversant les frontières de la région, de la province et, dans ce cas-ci, du pays. 

« Mon grand-père est féru des journaux et de l’actualité », raconte Vincent Chalmandrier, qui a partagé, dans les derniers jours sur Facebook, un cliché de M. Brument, 94 ans, et citoyen de Montvilliers en Normandie. 

C’est la deuxième fois que son grand-père maternel, qui était agriculteur, a l’occasion de lire Le Courrier de Portneuf. « Dès que des membres de la famille viennent en visite, je leur donne des journaux pour qu’ils puissent les lui remettre », a commenté M. Chalmandrier, qui a mentionné avoir remis à son grand-père des éditions précédentes en juin et plus récemment, en octobre. 

Ce geste lui fait grandement plaisir, raconte M. Chalmandrier, qui habite Pont-Rouge. « Ça le rapproche de ses petits-enfants », témoigne-t-il. « Dans le dernier journal qu’il a lu, il a même vu ma photo de courtier, ce qu’il l’a beaucoup touché. » 

Divers intérêts 

La lecture du journal adressé aux Portneuvois nourrit divers intérêts chez M. Brument, précise son petit-fils. Outre l’actualité, il aime y constater le prix des choses et il lit la section nécrologique.  

« Il remarque que les patronymes sont souvent les mêmes ici qu’en Normandie puisque la majorité des Québécois ont des ancêtres normands. » 

« Il apprécie aussi la qualité de la langue », ajoute M. Chalmandrier en soulignant que son grand-père parle le Patois normand. 

La lecture de journaux est un passe-temps quotidien pour Daniel Brument, qui habite toujours avec son épouse Micheline. « Tous les matins, mon grand-père prend sa marche de santé pour aller se procurer son journal local », conclut M. Chalmandrier. 

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