Militaires, élus, représentants des pompiers, de la Sûreté du Québec et de la Légion, de même que tous les citoyens ont un rendez-vous important le 11 novembre, à 11h, au parc Donnacona pour le Jour du Souvenir. La cérémonie qui commémore la fin du premier conflit mondial en 1918 permet notamment aux militaires d’y assister dans leur région plutôt qu’à leur base.
Se souvenir des personnes qui nous ont permis d’être libres aujourd’hui. Voilà le sens réel du Jour du Souvenir, marqué à Donnacona depuis 2015, année du centenaire de la Ville.
Champs de bataille et coquelicot
Il va sans dire que le Jour du Souvenir existe depuis longtemps. À preuve, le symbole du coquelicot a eu 101 ans en 2022. Cette fleur herbacée rouge, qui se répand souvent en tapis coloré, est devenue le symbole du Jour du Souvenir en 1921.
« Le coquelicot est une fleur qui pousse sur les champs de bataille », précise le maire de Donnacona, Jean-Claude Léveillée.
Le sol de la zone de combat devient propice à la croissance du coquelicot en raison de l’acidité contenue dans la poudre à canon et les résidus d’armes à feu qui s’y trouvent, ce qui permet à cette fleur d’y pousser plus rapidement.
Pour les militaires actifs
Le Jour du Souvenir ne concerne pas que les militaires qui ont participé aux grands conflits et dont plusieurs y ont laissé leur vie. « C’est aussi pour les militaires qui sont encore actifs aujourd’hui. C’est grâce à eux qu’on continue d’être libre, qu’on peut avoir cette liberté-là, liberté de parole, liberté de voyager, de vivre en démocratie. C’est grâce à eux, ceux du passé et ceux d’aujourd’hui également », rappelle M. Léveillée.
Parmi les invités à la cérémonie, les pompiers ont une place importante, car des pompiers canadiens se sont déplacés à l’époque pour aider à combattre les incendies dans la ville de Londres. Sans eux, Londres aurait été complètement brûlé.
Maire et ex-militaire
Jean-Claude Léveillée a servi comme fantassin au sein du Royal 22e Régiment pendant 25 ans. « J’ai été stationné à peu près partout », souligne-t-il.
Un conflit qui l’a particulièrement marqué est celui de l’ex-Yougoslavie, alors qu’on a vu ce pays complètement déchiré, tout juste huit ans après les Jeux olympiques de Sarajevo en 1984. « On ne peut pas s’imaginer comment l’être humain peut descendre bas », se désole M. Léveillée.
Aujourd’hui, des militaires canadiens sont notamment déployés en Europe afin de donner un coup de main à l’entraînement des Ukrainiens, sans participer au combat toutefois.
Drapeaux en berne
Le vendredi 11 novembre, les drapeaux seront en berne dès 10h30, et ce, jusqu’à la tombée du jour. Il est possible de se procurer des coquelicots peuvent le faire, entre autres aux Moulins La Fayette et à la mairie de Donnacona.