Les paroissiens de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et Saint-Augustin-de-Desmaures sont invités à une série de soirées d’information et de consultation sur l’avenir des bâtiments paroissiaux.
« Depuis plus d’un an avec l’assemblée de fabrique, on réfléchit beaucoup à l’avenir des bâtiments dans chacune des anciennes paroisses », révèle le directeur général de la paroisse regroupée, Patrick Bouillé.
L’assemblée a procédé à une analyse au niveau des finances de la paroisse, afin d’estimer si elle était capable de conserver l’ensemble de son parc immobilier.
La paroisse regroupée compte plusieurs bâtiments, soit toutes les églises, tous les presbytères et tous les cimetières paroissiaux en plus d’autres biens immobiliers comme des garages, par exemple.
« Est-ce qu’on a les reins assez solides financièrement pour supporter cela encore plusieurs années, est-ce qu’on utilise l’ensemble de ces bâtiments à pleine capacité, ce pourquoi on se bat pour aller chercher de l’argent vaut-il la peine en termes d’utilisation ? ». Ces questions seront soulevées lors des débats.
Pas de fermeture d’église
Mais le directeur général se veut rassurant et déclare que la paroisse de La-Transfiguration-du-Seigneur n’en est pas à l’étape de fermer des églises.
« Personne ne s’y attend non plus, constate-t-il. On a encore des fidèles qui viennent aux messes dominicales. L’usage de l’église est justifié », assure Patrick Bouillé.
Par ailleurs, sauf les campagnes de financement et les collectes aux messes, la paroisse n’a que peu de moyens de recueillir de l’argent. En outre, comme aucune de ces églises n’est classée à titre de monument historique, la paroisse ne peut compter sur des subventions qui apporteraient des fonds supplémentaires.
Premier PDI
Ces trois soirées d’information et de consultation se tiennent dans le cadre de la préparation d’un premier Plan directeur immobilier (PDI) de la paroisse.
Les thèmes des rencontres seront les états financiers, l’état de santé des bâtiments et les travaux à y faire, le portrait des ressources humaines et les usages des bâtiments.
Patrick Bouillé annonce des enjeux différents à être discutés pour chacune des ex-paroisses, puisqu’elles font partie d’une paroisse éclatée et différente d’une communauté à l’autre.
La rencontres a eu lieu le 2 novembre, à 19 h, à l’église Sainte-Catherine, et aura lieu le 10 novembre, à 19 h, à l’église Saint-Augustin.