Cinq ans après le succès remporté par sa première saison, la téléréalité historique Le lot du diable sera de retour, dès le 11 novembre, à l’antenne des chaînes spécialisées Historia et Séries Plus. Parmi les valeureux participants qui seront plongés dans la réplique du quotidien des colons après la Grande Dépression, on retrouvera Karl Thériault, de Deschambault-Grondines.
Dans des conditions misérables, les participants devront jeter les bases d’un petit établissement de pêche privé en accomplissant les mandats qui leur seront donnés par Louis Champagne, l’inspecteur de la colonie. « Je vous ai convié ici au banc de pêche de Paspébiac, un des plus gros établissements de pêche commerciale dans la Baie-des-Chaleurs. L’expérience que vous allez vivre, c’est celle de centaine d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont vécu ici pendant plus d’un siècle. Ils ont pêché, transformé et fait le commerce de la célèbre morue gaspésienne », déclare en introduction, l’animateur qui reprend son poste pour cette deuxième saison.
Grand prix de 100 000 $
Chaque semaine, les candidats, qui devront accomplir des exploits physiques exigeants, feront face à l’élimination. Karl et les 15 autres candidats, six femmes et neuf hommes âgés de 20 à 45 ans, auront pour défi de subsister avec les moyens de l’époque. Afin de survivre aux éliminations, ils devront prouver qu’ils ont l’étoffe d’un colon en accomplissant beaucoup avec peu. Un seul d’entre eux mettra la main sur le grand prix de 100 000 $. « On va vous donner le minimum, un peu de vêtements, des outils, de la nourriture, juste assez pour survivre. Ce n’est pas ici que vous allez prendre du poids. Vous allez devoir bûcher dur, endurer la misère, travailler en équipe, comme nos ancêtres gaspésiens ont fait pendant des années », ajoute Louis Champagne, lors du premier épisode de cette production télévisuelle tournée en Gaspésie.
Première expérience
En rejoignant Le lot du diable : la conquête de la mer, Karl Thériault participe à sa première téléréalité. « J’avais regardé la première série et je m’intéresse un peu à l’histoire. Je trouvais que ça prenait beaucoup de débrouillardise et je me sentais concerné par l’appel de la mise en candidature de la deuxième saison. Je sentais que j’étais capable de tirer mon épingle du jeu là-dedans », confie-t-il.
Dans la vie de tous les jours, Karl est charpentier-menuisier. « C’est une compétence parmi tant d’autres qui pouvait être utile pour certaines épreuves. C’est certain que c’est la compétence qui m’a démarqué des autres dans l’aventure », souligne le participant. Il ajoute avoir été impressionné par l’immensité de la cinématographie qui accompagne la production d’une telle émission.
L’accumulation de la fatigue, le stress et le manque de nutrition sont les principaux obstacles qu’il a surmontés. « C’était impressionnant, plus l’aventure avance et plus c’est difficile », note celui qui ne peut révéler s’il a gagné ou pas. Pour les participants, le mot d’ordre est « tout le monde a perdu ».
Au Vieux Bardeau
Karl Thériault a convié sa famille et ses amis un visionnement public du premier épisode de cette deuxième saison. Il sera donc présent le 11 novembre, à 20 h, à l’hôtel Au Vieux Bardeau, à Deschambault-Grondines. D’ailleurs, les gens intéressés à le supporter et à vivre ce moment particulier peuvent se joindre à eux. La télésérie comporte neuf autres épisodes de 60 minutes.
Good luck Mr.Therriault