De retour en classe depuis le 30 août, les élèves du primaire et du secondaire du Centre de services scolaire (CSS) de Portneuf ont pu monter à bord de leur autobus comme ils en avaient l’habitude. Et cette nouvelle année scolaire s’amorce sans l’application de mesures sanitaires, mais avec les contrecoups de la pénurie de personnel.
Le CSS de Portneuf a ratifié une entente d’une durée de six ans avec les transporteurs qui desservent son territoire, a indiqué sa directrice générale Marie-Claude Tardif.
À la mi-août, la DG du CSS avait exposé, aux parents, par courriel, la possibilité que les autobus scolaires ne soient pas en service lors de la rentrée puisque le gouvernement n’arrivait pas à s’entendre sur les termes de l’entente de principe avec la Fédération des transporteurs par autobus.
« Toutes nos écoles ont pu bénéficier du transport scolaire, comme d’habitude, dès le 30 août », a assuré Mme Tardif, en entrevue téléphonique.
Pénurie de personnel
En ce qui a trait à la pénurie de personnel, Marie-Claude Tardif souligne que tous les postes de titulaire ont été pourvus au primaire et au secondaire. Mais d’importants besoins demeurent pour la suppléance à la journée et de courte durée. « Toutes nos listes sont épuisées et on a encore plusieurs besoins. On se tourne vers du personnel non légalement qualifié », a précisé la directrice générale pour qui il importe que des mesures soient rapidement déployées pour rendre le milieu de l’éducation attractif.
« On est à pied d’œuvre pour trouver tous les gens qu’il nous faut », assure-t-elle. Les besoins seraient surtout concentrés dans les écoles primaires et secondaires, évalue-t-elle.
Marie-Claude Tardif donne d’ailleurs, un coup de chapeau à son équipe de conseillères pédagogiques pour l’accompagnement qu’elles offrent au personnel enseignant en ces temps où l’adaptation et la nécessité d’entrer rapidement en fonction sont nécessaires.
Services de garde
La pénurie de personnel n’affecte pas que les classes, expose Mme Tardif. Elle est aussi problématique dans les services de garde des écoles primaires, entre autres lors des périodes de dîners pendant lesquelles les éducateurs embauchés ne sont pas assez nombreux pour suffire à la demande.
Sans mesures sanitaires
Par ailleurs, les élèves, enseignants et les membres du personnel de soutien n’auront plus à appliquer les mesures sanitaires en vigueur tel qu’ils devaient le faire à pareille date l’an dernier.