Dans la foulée du scandale de la Fonderie Horne, des médias ont publié une liste de 89 entreprises qui ont le droit de polluer au-delà des normes environnementales des rejets dans l’air et d’eau. Alcoa, qui fait partie intégrante de cette liste, tient à rétablir les faits et à exprimer sa position.
Selon cette liste notamment relayée par TVA et Radio-Canada à la mi-août, le gouvernement autoriserait des géants à déroger de la législation sans réprimande.
Visée par ces allégations, Alcoa veut rétablir les faits pour éviter de ternir sa réputation.
« Alcoa souhaite préciser qu’elle se conforme aux plus hauts standards en matière d’environnement, de santé et de sécurité en vigueur et son attestation d’assainissement ne permet en aucun cas de déroger aux normes québécoises », a déclaré Marie-Josée Alain, conseillère en communication à l’aluminerie de Deschambault.
Rectification
Ce ne serait pas toutes les entreprises de la liste émise par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques qui franchiraient le seuil maximal des normes gouvernementales, a rectifié le ministre Benoit Charrette, à Radio-Canada, au lendemain de cette annonce ayant fait couler beaucoup d’encre.
D’autres grandes industries, telles que des papetières, des mines et des alumineries sont touchées cette révélation. Rio Tinto, Arcelor Mittal, Kruger et Cascades font partie du lot.
Le ministre Charrette a souligné à Radio-Canada que le nombre et l’identité des entreprises qui peuvent enfreindre les lois environnementales seront éventuellement rendus publics. C’est à cet instant que la population pourra savoir qui, parmi les producteurs d’envergure industrielle s’y trouvent.
