À l’instar de plusieurs de ses homologues québécois au sein du Parti conservateur du Canada (PCC), Joël Godin accorde sa confiance à Jean Charest dans la course à la chefferie dont l’issue sera connue le 10 septembre.
« J’ai toujours choisi le candidat qui est le plus progressiste-conservateur », évoque le député de Portneuf – Jacques-Cartier, qui en est à sa troisième course à la chefferie en cinq ans de mandat.
« Je suis très cohérent, très ancré avec mes principes et mes valeurs. Je suis un progressiste-conservateur et je pense que c’est ce qui peut nous permettre de reprendre le pouvoir et battre, aux prochaines élections, le gouvernement de Justin Trudeau. »
En 2017, il avait appuyé Erin O’Toole et en 2019, Peter MacKay.
Économie
Cet appui est notamment dû au fait que Jean Charest a une expérience de premier ministre, de même qu’une vision et un bagage en matière économique qui permettront aux conservateurs fédéraux de se positionner favorablement en vue du prochain scrutin.
« Jean Charest va livrer la marchandise », croit Joël Godin, qui souhaite que le prochain chef de son parti, en l’occurrence Jean Charest, soit en mesure de « créer une prospérité dans un contexte économique particulier. » L’objectif étant de contrer l’inflation et freiner l’augmentation constante du coût de la vie.
Passé controversé
Joël Godin pense que Jean Charest est le mieux placé pour devenir le premier ministre du Canada aux prochaines élections, et ce, malgré son passé controversé lorsqu’il dirigeait le Québec.
« Jean Charest, comme premier ministre du Québec, a fait un bon travail. Pour le reste, ce sont des allégations et il n’y a personne qui a été reconnu coupable dans cette enquête-là. Maintenant, poursuit M. Godin, regardons tout ce que Jean Charest a fait pour le Parti conservateur du Canada : il a toujours été présent, il ne s’est jamais défilé. »
Pierre Poilievre
La Presse révélait la semaine dernière que le député Godin songerait à quitter la bannière conservatrice advenant que Pierre Poilievre soit élu comme prochain chef. Selon lui, ce dernier n’a pas l’étoffe de Jean Charest.
« C’est un type qui fait beaucoup dans le spectacle, dans la ligne choc », plaide-t-il.
Réflexions sur l’avenir
L’objectif premier du député fédéral de la région est de rester au sein du PCC, « dans un parti uni » dans la mesure où il rejoint ses valeurs et ses convictions.
« Le 11 septembre au matin, je ne claquerai pas la porte du Parti conservateur du Canada. Je vais observer ce qui va se passer et voir si cela rejoint mes valeurs et mes convictions. Je suis un progressiste-conservateur, je suis un modéré », souligne M. Godin, qui se dit « de droite économique ».
