La saison du maïs est à nos portes et les délicieux légumes bicolores sont sur le point d’atterrir dans les assiettes des Portneuvois. Le Courrier s’est entretenu avec une productrice de maïs de Neuville, Isabelle Béland, pour avoir un aperçu de la production envisagée cet été, qui pourrait être marquée par l’abondance.
Malgré la météo inclémente que la région a connue récemment, la saison de récolte ne devrait pas être trop retardée. Mme Béland croit que les premiers épis devraient être vendus autour du 20 juillet, malgré que la majeure partie de la production sera mise en vente entre le 25 et le 30 juillet.
Abondant?
Elle n’écarte pas la possibilité d’un boom dans la production. « Il y a des années où on en manque et qu’après un coup de chaleur, tout mûrit en même temps. » Quant à la quantité qui sera mise en vente, elle devrait être la même que par les années passées. « J’ai semé la même quantité, on devrait avoir le même rendement! »
Inflation
« Pour le prix, on verra », a déclaré Isabelle Béland. Elle a ajouté que le prix de tous ses intrants a augmenté. « Le diesel coûte plus cher, l’huile de chauffage est plus chère, tout a monté, voire doublé » ajoute-t-elle. Le diesel coûtait effectivement 126,2 cents le litre au même moment en 2021, soit une différence de 118,6 cents au 1er mai 2022.
Un maïs d’exception
Le maïs de Neuville est un produit d’indication géographique protégée, c’est-à-dire qu’il doit venir d’une région géographique particulière pour porter le nom. Dans la région, sept producteurs sont porteurs de la mention, qui est attribuée au produit et non pas au champ. Le climat de Neuville ainsi que son sol font en sorte que le maïs qui y est produit est d’une qualité exceptionnelle.
