Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier a franchi un cap symbolique en enregistrant, l’an dernier, une richesse foncière uniformisée dépassant le milliard de dollars. Les commerces et services de proximité y sont en hausse constante, si bien que la ville présente aujourd’hui un indice de vitalité économique parmi les meilleurs au Québec.
C’est dans cet esprit que le conseil municipal a adopté, au cours des tout derniers jours, les prévisions budgétaires pour l’année 2022, de même que le plan triennal d’immobilisations 2022-2023-2024. Alors que 2022 marque la première année d’application du rôle triennal d’évaluation, les revenus anticipés de la Ville s’établissent à près de 17 M$ et les dépenses, à 13,5 M$. Les variations par rapport à 2021 se chiffrent respectivement à 9,97 % et 6,03 %.
Le maire, Pierre Dolbec, a cru bon de rappeler que l’augmentation moyenne de l’Indice des prix à la consommation pour les 12 mois de l’année 2021 a été fixée, par Statistique Canada, à 3,5 % pour la Ville de Québec. Dans les circonstances, il s’est dit heureux d’annoncer que la hausse du compte de taxes pour une résidence moyenne sera de 2,65 % dans les zones non desservies et de 2,85 % pour une maison en bordure des réseaux d’aqueduc et d’égout.
« Dans le premier cas, cela représente 65,84 $ et dans le deuxième, 86,09 $. Ceci, malgré la hausse de 5 % des services de la Sûreté du Québec, l’ajout de différentes mesures visant à protéger l’environnement et une inflation galopante, illustre le maire. La valeur moyenne d’une résidence unifamiliale a connu une augmentation de près de 6 %, mais les taux de taxes foncières ont été abaissés afin de neutraliser en partie la croissance de l’évaluation. »
Plusieurs dépenses liées à l’environnement
Le budget de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier comporte plusieurs dépenses liées à la qualité de l’environnement. Parmi celles-ci, on note entre autres des incitatifs financiers destinés à favoriser l’économie d’eau potable, la patrouille nautique du lac Saint-Joseph et le plan d’action qui concerne la santé de ce plan d’eau, ainsi que l’éradication des plantes envahissantes en bordure de la rivière Jacques-Cartier. Ces dépenses totalisent 110 184 $.
« Les revenus de droit de mutation et les revenus de taxes perçus, associés aux nouvelles constructions résidentielles, commerciales, industrielles, agricoles et institutionnelles nous permettent d’absorber en grande partie l’inflation, sans aucune diminution des services à la population. Je rappelle que le compte de taxes de 2021 avait été gelé au niveau de 2020. Sur deux ans, c’est donc une augmentation d’environ 1,4 % par année », conclut M. Dolbec.