Marie-Anne Delisle veut faire sa place au hockey

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Par Michel Harvey
Marie-Anne Delisle veut faire sa place au hockey
Marie-Anne Delisle de Saint-Ubalde occupe le poste de thérapeute sportif avec les Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue de hockey junior majeur du Québec depuis deux ans. Photo – offerte par André Émond

Marie-Anne Delisle de Saint-Ubalde travaille depuis deux ans comme thérapeute sportive avec les Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

« Depuis que je suis toute petite je veux devenir thérapeute du sport. J’ai fait mes études en conséquence. J’ai fait un cours en massothérapie avant d’entreprendre à l’Université du Québec à Trois-Rivières pour faire mon BAC en kinésiologie. Par la suite, j’ai fait mes études spécialisées en thérapie du sport avant de réaliser mes stages avec l’équipe de hockey universitaire à partir de 2018 », mentionnait Mme Delisle.

Fonceur et audacieuse, la native de Saint-Ubalde avait besoin d’ambitions à l’approche d’un éventuel travail.

« Je voulais être bilingue en finissant mes études surtout qu’il faut s’exprimer dans les deux langues dans le junior majeur. Je me suis donc trouvé un stage dans l’ouest canadien. J’ai donc déménagé à Calgary où je me suis trouvé un stage dans une clinique là-bas. Au début, ça été un peu difficile; j’avais des clients auxquels je devais expliquer comment faire des mouvements ou encore comment j’allais leur prodiguer les traitements. »

« Après un bon mois avant d’être « compétente » en anglais, on m’a rapidement offert un emploi à la fin de mon stage à cette clinique. Ensuite, j’ai été certifié en janvier 2020 pour pouvoir commencer à travailler officiellement comme thérapeute du sport à cet endroit », racontait-elle.

Les choses se sont précipitées dans les mois qui ont suivi alors qu’elle a reçu un appel du Québec.

« Le directeur général et entraineur-chef des Saguenéens, Yannick Jean se cherchait un thérapeute pour son équipe. Il avait passé un coup de fil à mon maître de stage que j’avais eu à Trois-Rivières. Yannick lui a dit : si quelqu’un d’autres te contacte pour s’informer sur moi, je veux que tu me rappelles. Et c’est comme ça que j’ai été confirmé dans mes fonctions avec les Saguenéens. »

« J’ai donc quitté l’Ouest du pays; j’ai refait la route pour m’installer au Saguenay au mois d’août 2020 », dit-elle, heureuse du déroulement des discussions.

Marie-Anne Delisle a retrouvé ses fonctions à l’automne puisque la formation de Chicoutimi a joué de façon régulière de septembre à décembre. Il a eu une autre pause pendant les Fêtes et on a retrouvé nos installations depuis le 12 janvier. On pratique mais on ne peut pas jouer », précisait la jeune femme qui se retrouve au nombre de plusieurs thérapeutes sportifs qui œuvrent dans la LHJMQ. C’est près de la moitié des équipes du Circuit Courteau qui font appel aux dames.

SON OBJECTIF

« Mon but, c’est de me faire connaître le plus possible; de monter les échelons un par un et de toujours pouvoir percer rapidement. Mais définitivement, mon rêve c’est de travailler dans la Ligue Nationale de hockey », s’empressant de faire le point sur son avenir en faisant référence à celle qui occupe le même rôle avec les Kings de Los Angeles, Aisha Visram.

Marie-Anne Delisle dont les parents habitent à Saint-Marc-des-Carrières, a de grandes ambitions. Elle veut éventuellement travailler pour une équipe de la Ligue Nationale de hockey. Photo – offerte par André Émond

 

« Mon but, c’est de me faire connaître le plus possible; de monter les échelons un par un et de toujours pouvoir percer rapidement », mentionnait la jeune fille de 26 ans. Photo – offerte par André Émond
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