Florence se bat toujours contre une tumeur au cerveau

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Par Michel Harvey
Florence se bat toujours contre une tumeur au cerveau
Florence, la fillette de 5 ans de Pont-Rouge, est toujours aux prises avec une tumeur au cerveau qui ne cesse de progresser. Photo – offerte par la famille Morissette

L’état de santé de la jeune Florence, de Pont-Rouge, continue de se détériorer. Aux prises avec une tumeur au cerveau qui a été diagnostiquée le 31 mai dernier, Florence l’a vue progresser depuis la mi-décembre. En fait, cette dernière a repris sa taille d’origine et a commencé à infiltrer d’autres parties du cerveau.

La fillette, qui a recommencé ses traitements de radiothérapie durant les Fêtes, voit qu’après 6 semaines la tumeur continue de prendre de l’ampleur.

Florence est victime du DIPG, appelé gliome diffus du tronc cérébral. Comme sa famille le mentionne, la rechute n’existe pas puisque la rémission n’existe pas.

Son éducatrice en service de garde, Delphine Voirin, qui agit aussi comme porte-parole de la famille, révèle que la condition physique de Florence se détériore.

« Elle ne peut plus marcher d’elle-même actuellement. Parfois, elle peut bouger un bras, mais elle est toujours confinée à un fauteuil et elle est nourrie à la seringue finalement », confiait Mme Voirin. « Elle est victime d’hypotonie, soit une diminution de la force de contraction d’un muscle, soit une baisse du tonus musculaire. La tumeur a pris trop de place et est rendue dans le cervelet. Disons que ça complique beaucoup de choses. »

Après des périodes de traitements difficiles aux soins intensifs à New York l’an dernier et ceux obtenus au CHUL à Québec, Florence va entreprendre un nouveau protocole de médicaments le 7 février.

« C’est donc heureux qu’on ait appris qu’on avait le OK pour commencer un combo de médication “hors protocole”, confiait la mère Stéphanie Morissette. Ce qui signifie que la posologie se base sur un protocole, mais que nous le faisons de la maison. Une compagnie pharmaceutique d’Australie a accepté de nous fournir une des deux molécules sous base compassionnelle. Par contre, il n’existe pas assez d’études pour justifier la seconde molécule. Donc, ça sort de nos poches. Parce qu’évidemment, les assurances refusent de payer. On a appris que ça nous coûterait 6267 $ tous les deux mois. »

C’est par conséquent un montant d’environ 700 $ par semaine que la famille doit assumer pour continuer la bataille. Elle demande donc de continuer à faire des dons en utilisant le site de sociofinancement GoFundMe.

Au moment d’écrire ces lignes, la plateforme indiquait qu’un montant de plus de 265 000 $ avait été amassé.

« Tout ce qu’on veut, c’est espérer, espérer ralentir ce monstre », écrivait Mme Morissette.

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